Un trait d'étoile sur des larmes pétrifiées
Dans l'ourlet de la chair
Un bleuet infiniment cousu
Un fanal dans ton poème
Un roulis de mots que chaque césure
Tenaille puis rejette à la vague
Dans la crevasse c'est ton silence
Un plus-que-mots que chaque césure
Déploie comme un fruit marin
Pétale après pétale comme une rose d'océan
Si vous lisez ces lignes n'y voyez qu'un champ de lin
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GHYSLAINE LELOUP
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