
Arrache-moi doucement à l'enveloppe de chair
qui m'opprime me tourmente et m'étrangle
Arrache-moi doucement à la griffe de la douleur
Qu'un moment je sois tout entier un homme
Conduis-moi au pays qui n'existe
que lorsque tes doigts brûlent
Et que tes cheveux répandent dans la chambre
Une odeur de terre d'aube et de terre mouillée
Ne parle pas l'Amour est un long silence
Habité par un verbe tout-puissant
qui sourd des feuilles et des eaux
Et des deux corps qui se fondent ensemble
Arrache-moi doucement aux masques...
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