
Tu es revenue de si loin cueillir les rêves dont j'ai vieilli, poser ton visage contre mes yeux qui ont tant vu, que j'ai oublié de quoi étaient faites les images
De quoi me reste t'il encore à mourir, puisque tout ce que j'ai aimé me regarde maintenant comme un étranger ?
Surtout, ne secoue pas trop ma tête,
elle est habitée d'oiseaux qui pleurent mes désirs, de ciels fissurés où ne respirent que mes pensées
Tu m'a parlé de tant de suicidés que j'ai maudit les hauteurs et leur promontoire d'inexcusables prophéties
Je voyais...
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