
" Ils ne sont plus là pour me protéger de mourir, pour porter sur leurs épaules le fardeau du temps.
…
Ils ne sont plus là pour me protéger de moi-même.
Il ne s’agit d’abord que d’accepter cela : ne plus jamais être aimé par quelqu’un comme on l’avait été par une mère. Cette sorte d’amour qui fut le premier, le plus nécessaire, n’existe plus ; on ne peut plus l’attendre ; il ne pourra jamais revenir.
...
J’aurai laissé derrière moi des couronnes de coquelicots aux pétales fragiles posées sur des têtes...
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