Marcher encore un peu

Se défaire de soi

Laisser aller plus avant

L’homme pressé

Qui nous ronge

Nous sommes

Notre plus lourd fardeau

Notre bâillon le plus acharné

Quand pourrait venir l’heure

De tendre les lèvres

Vers le thé brûlant d’une parole

Marcher encore un peu

Se décharger de ce qui pèse

 

Habiter la lenteur de ses pas

.

.

.

.

.

PHILIPPE MATHY

.

.

.

.

claude monet3

Oeuvre Claude Monet