BESOIN D'IMMENSITE -662

Profitant de l’inattention du ciel
Pour invoquer l’inconnu
Nues et désentravées comme une aube
Se lèvent mes pensées
J’aime à n’être pas immortel
Cela donne accès à l’humanité
L’être a besoin d’immensité
De s’y fondre
Jamais seul avec les étoiles sans nombre
Sur les sommets enneigés du monde 
De mon âme solitaire recouvrant les déserts 
La terre est mon trône, le palais de ma vie, la demeure de mon cœur
Cette terre chaude qui hante mes mains et mes lèvres
Qui s’effrite entre mes doigts
Dernier berceau pour mon corps épuisé
Je cède à son appel 
Pour me libérer des chaines qui me retiennent au sol 
Il faut que je la pénètre
Dépouillé enfin du temps et de l’espace.

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JEAN-CLAUDE CROMMELINCK

alias CEEJAY

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Photographie Thami Benkirane

Comments

[marin56]

Voilà un commentaire, ANNEHL17, bien acerbe, injustifié, totalement déplacé sur un espace Culture et Poésie d'une telle qualité et ampleur !

D'aucuns y auront découvert les horizons, les infinis, l'intemporalité et le message essentiels de la Poésie, de la Littérature, des Arts, de cette beauté qui de nos jours nous quittent aux profits de l'infamie, du mensonge, de la soumission des esprits sains ! ...

Quel procès d'intention ; écrire, penser, manier les mots, réinventer ces pans de mondes qui nous tiennent tant à coeur, est-ce là tout ce que vous inspire un tel texte ? le dénonçant et en le fustigeant avec une véhémence qui confine à je ne sais quelle inclination ou engeance perverse !

Il n'est là, me semble - t - il aucune manifestation de l'égo, sachant désormais que le vôtre, ainsi épanché , devient " haïssable ", comme le disait le maître des Pensées et des Infinis à propos du Moi !



La critique est constructive, certes ! dès lors qu'elle s'écarte du jugement de valeur primaire, lui même étant une forme exacerbée et ampoulée de l'Ego !

La boucle est bouclée ... Marin

[emmila]

Mais de quoi parlez-vous ? Vous adressez-vous à l'auteur de ce texte ou à moi ? En ce qui concerne le premier, un homme de très grand talent et ami - Né à Bruxelles le 10 septembre 1946, Jean-Claude Crommelynck est diplômé de l'Académie Royale des Beaux Arts de Bruxelles. Peintre, sculpteur, graveur, auteur, il était aussi professeur d'art et a exposé dans plusieurs pays, dont les États-Unis, la Suède ou la France - et auprès duquel vous feriez certainement " pâle figure ", vous pouvez aller lui présenter vos critiques et doléances au cimetière de Bruxelles ! Si c'est à moi qu'est adressée votre remarque acerbe et puante, reflet évident d'un être aigri et méchant, passez votre chemin, madame, je n'ai nullement besoin ni de vos appréciations diverses , ni de votre présence sur un blog qui ne vous est pas destiné. C'est bien la première fois que je reçois pareille missive depuis 15 ans que ce blog- plébicité par de grands auteurs - existe...De plus, je n'apprécie pas qu'une critique ne soit pas signée, preuve d'un esprit sournois et " mal tourné "...J'aime savoir à qui je parle. A bon entendeur....Je ne vous salue pas, madame, et me passerait joyeusement, dorénavant, de votre lecture !



Emmila

[ANNEHL17]

Ainsi votre sens de la poésie prostitue-t-il l'univers tout entier, de la terre au ciel. C'est votre ego que vous devriez prostituer à un peu de modestie. La poésie n'a que faire de servir d'armes contre les femmes qui écrivent et se tiennent debouts elles aussi.