
La sublimation a vécu.
La pulsion a trouvé un regain de toute-puissance dans un monde qui ne supporte aucune limite pour la satisfaire.
Immédiateté, vitesse, fluidité appellent une société sans frustration ni délai.
Que ce soit dans l’espace public (les actualités, les faits divers, la pornographie normative, les attitudes «décomplexées») ou sur le divan (patient déprimé, désaxé), la société post-industrielle et post-traumatique de l’après-guerre admet mal qu’on «sublime».
Il faut au sujet narcissique un champ opératoire...
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