
Elle portait un collier en perles de chagrin
Aussi lourd à son cou qu'une chaîne d'airain
Elle n'avait pas de clé pour se désenclaver
Ses larmes ont trop coulé et sa peau a rouillé
À force d'invoquer le dieu des oubliés
Elle s'est retrouvée seule au bout de son exil
Avec l'espoir de voir un soleil irradié
La guider de ses feux jusqu'au coeur de son île
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© ELISA KA
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