
On passe quelques mois
Quelques années sur la terre
Sans comprendre vraiment
Ni ses parents ni ses enfants.
On passe son temps à traverser la rue
Tout en récitant des prières
Pour finir par comprendre
Que le ciel est désolé ou désert.
Les Dieux sont des icônes de poussière
Au fond du jardin de son père.
Comme le fatras de l’enfance dans les bassines
Les repas de famille sur les chaises du silence familier
Comme la brouette dans son nid d’étoiles oubliées
La mémoire est un désordre de locataire.
Comme tout ce qui semble...
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