
Toi tu sais,
de quel saisissement le poète est convoqué pour faire de son corps la manifestation brûlante de son chant,
que les mots ne sont ni des habits de postures ni un stérile conciliable avec l'accoutumance quand il s'agit de les tremper dans l'encre du sang.
Il est visage de toutes les blessures, la rage des tendresses accrues dans un indomptable accommodement,
le fruit purgé à l'éclat des désastres,
le lit des cris étouffés, l'irrémédiable rivière de l'amour.
Tu sais le regarder dans les yeux quand il vacille dans...
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