Aux chasseurs d'éternel
qui nous plombent les ailes,
En rusant de leurs mots
pour tenter de nous rendre
aveugles
au fragile de nos tours de sable
et sourds
au blessé des silences qui ont fini
par nous trouer l'âme,
Dans le vertige de nos rêves,
ces ailes à la peau nue
qui nous portaient si haut,
et qu'ils ont mutilées à coups
de certitudes,
À tous ces faux passeurs d'étoiles,
je dirai que nous sommes aussi
ce que nous avons failli être.
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ELISA KA
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François Schortgen2

Oeuvre François Schortgen