Aux chasseurs d'éternel
qui nous plombent les ailes,
En rusant de leurs mots
pour tenter de nous rendre
aveugles
au fragile de nos tours de sable
et sourds
au blessé des silences qui ont fini
par nous trouer l'âme,
Dans le vertige de nos rêves,
ces ailes à la peau nue
qui nous portaient si haut,
et qu'ils ont mutilées à coups
de certitudes,
À tous ces faux passeurs d'étoiles,
je dirai que nous sommes aussi
ce que nous avons failli être.
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ELISA KA
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J’ai rayé de mon vocabulaire
Trois mots qui me faisaient la loi :
« Autrefois » , « Jadis » et « Naguère »
Trois mots assez jolis, ma foi
Mais qui vous tirent en arrière
Et font que l’on parle de soi
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Comme un-qui-raconte-sa-guerre
Encore pour la « énième fois »…
« Autrefois » , « Jadis » et « Naguère »
Que l’encre me brûle les doigts
Que le cœur me tombe en poussière
Si jamais je les réemploie !
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Le présent plus ou moins aimable
Nous vient, c’est déjà le passé
Comment garder l’insaisissable ?
Cela,... [Lire la suite]
L'ami Philippe Forcioli à définitivement posé sa guitare...Né à Oran en 1953, Philippe Forcioli a choisi la Provence comme terre d'adoption en 1968. Poète d’une intensité rare, Philippe Forcioli donnait des ailes aux évidences, de la force aux papillons et du rêve à qui voulait l’entendre.
"Facteur Cheval " de la chanson française et poète des temps modernes, ce " barbu " aux accents de la Provence nous entainera éternellement en musique dans les sillons de la poésie...
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