ANNA MARIA CARULINA CELLI, POEMES ...Extrait

Comme si, dans sa danse matinale,

elle laissait tomber les pans aériens de sa robe

La lumière

Que le vent fait trembler

Par où passent les oiseaux

Ventres à ciel

Au point que se fondent les couleurs et les sons

Lueurs chorales

Où mon visage vient se bercer

S'en aller, posé sur une barque ensoleillée

L'ombre épurée d'une aile

En son battement vif

Dessine sur mes lèvres un sourire

Qui, incessamment, naît et disparaît

Renaît et disparaît

On dirait la caresse d'une clarté chuchotée par la flamme

D'une chandelle dans l'obscurité

Frêle, poignante, absolue

Or, il y a longtemps déjà qu'a déserté la nuit

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ANNA MARIA CARULINA CELLI

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Photographie Gaëlle de Trescadec