mardi 23 février 2010

GIROUETTE

Vent du Sud, Brun, ardent,Ton souffle sur ma chairApporte un semisDe brillantsRegards et le parfumDes orangers. Tu fais rougir la lune Et sangloter Les peupliers captifs, mais tu arrives Trop tard. J’ai déjà enroulé la nuit de mon roman Sur l’étagère !   Sans nulle haleine, Tu peux m’en croire ! Tourne, mon coeur, Tourne, mon coeur. Vent du Nord, Ours blanc ! Tu souffles sur ma chair, Tout frissonnant d’aurores Boréales, Avec ta traîne de spectres Capitaines, Et riant aux éclats De Dante. O... [Lire la suite]
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lundi 25 janvier 2010

GACELA DE LA FUITE...Extrait

Comme je me perds dans le coeur de certains enfants, je me suis perdu souvent dans la mer. Indifférent à l’eau, je vais à la recherche d’une mort de lumière qui me consumerait. . . . FEDERICO GARCIA LORCA . . .
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mercredi 2 septembre 2009

FEDERICO GARCIA LORCA

Presse ta bouche pourpre sur la mienne,Etoile, la gitane !Et sous l’or solaire du grand midiJe mordrai à la pomme. Par les verts oliviers de la colline,Il est une tour maureQui rappelle le teint de ta peau bruneFleurant miel et aurore. Ton corps brûlé au soleil me dispenseLe divin alimentQui fait fleurir le cours d’eau apaiséEt s’étoiler les vents. Pourquoi t’es-tu livrée, lumière brune ?Pourquoi m’as-tu donné remplisD’amour ton sexe de lysEt la rumeur de tes seins ? Serait-ce pour mon air si triste ?(O ma lourde démarche !)Ou si... [Lire la suite]
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dimanche 28 juin 2009

EL CANTE JONDO

A propos du " cante jondo " "C'est profond, véritablement profond, plus encore que tous les puits et toutes les mers qui entourent le monde, beaucoup plus profond que le coeur actuel qui le crée et que la voix qui le chante, parce qu'il est presque infini.  Il vient des races gitanes, traversant le cimetière des années et les frondes des vents fanés. Il vient des premières larmes et du premier baiser.» "Es hondo, verdaderamente hondo, más que todos los pozos y todos los mares que... [Lire la suite]
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mardi 2 juin 2009

LORCA...

  J’ai sur le cœur   L’écume de multiples eaux Des fleurs de multiples pays   Et des solitudes rêvées.   Assèche la mer, assèche les fontaines.   Vois et brise toutes les branches !   Et si mon cœur le veut   Un autre monde en naîtra.   Car celui qui sut tant aimer   Soulèverait des montagnes       .     FEDERICO  GARCIA  LORCA   .                     ... [Lire la suite]
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lundi 6 avril 2009

LE SILENCE

"Entends, mon fils, le silence. C'est un silence ondulé, un silence où glissent échos et vallées et qui fait s'incliner les fronts vers le sol." . FEDERICO GARCIA LORCA .
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jeudi 12 mars 2009

ANDALUCES DE JAEN...EXTRAIT

Le septième jourdu troisième moisde l’année 19..je poussai mon premier criAllí… en tierra secaentre el olivo y el almendroLà-bas … quelque partoù les hommes étaient bergerscharbonniers ou journaliersoù les femmes étaient mèreset travaillaient la terreoù les enfants noiraudsaux vêtements rapiécéscouraient pieds nussur les cailloux brûlantset les chemins d’épinesse nourrissant d’un oignond’un quignon de painet parfois de rienLà-bas … quelque partjunto la ciudad de los gitanosoù les pauvres étaient princesmais tous l’ignoraient... . ... [Lire la suite]
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lundi 23 juin 2008

GACELA DE LA MORT OBSCURE

« Je veux dormir un instant,un instant, une minute, un siècle ;mais que tous sachent bien que je ne suis pas mort ;qu’il y a sur les lèvres une étable d’or ;que je suis le petit ami du vent d’Ouest ;que je suis l’ombre immense de mes larmes. » . FEDERICO GARCIA LORCA . .
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lundi 23 juin 2008

LE VENT ET LA BELLE

De sa lune en parchemin,par un hybride sentierde lauriers et de cristal,Précieuse s'en vient jouer. De sa lune en parcheminPrécieuse s'en vient jouer.A sa vue le vent se lève,car jamais il ne sommeille. Dis, laisse-moi releverta robe pour voir ton corps.Ouvre entre mes doigts anciensla rose bleue de ton ventre. Lâchant son tambour, Précieuseprend la fuite à toutes jambes.Le vent mâle la poursuit.Avec une épée brûlante.Précieuse, cours vite, vite.Le vent va t'attraper !Précieuse, cours vite, vite,Regarde-le arriver,Satyre... [Lire la suite]
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lundi 23 juin 2008

LA NONNE GITANE

Silence de chaux et de myrte.Mauves dans les herbes fines.Elle orne de girofléesbrodées sa toile jonquille. Mais sur sa toile jonquillela nonne aimerait broderdes fleurs de sa fantaisie.Quels soleils ! Quels magnoliasde rubans, de pierreries !Quels safrans et quelles lunessur la nappe de l'Office !Dans la cuisine prochainecinq oranges se confisentles cinq blessures du Christouvertes en Almérie.Dans les yeux de la brodeusevont deux cavaliers agiles. Oh quelles plaines deboutsous vingt soleils qui scintillent !Quelles rivières... [Lire la suite]
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