vendredi 6 juillet 2012

LE BOIS DE VIVRE...extrait

Le poème fait jouir les mots jusqu'à cet avant d'ombre sur les choses et sa pensée rend à l'errance, son sens prophétique. L'initial vient voir jusqu'en la déchirure des instants. Là, si l'homme incarne des territoires, c'est pour qu'ils incarnent aussi son pas, le placent dans l'urgence assaillante de voir selon l'au-delà des coupures, de voir par l'éclair, Dans cette présence où l'écart de lui aux choses, se met à parler.   .     GENEVIEVE CLANCY, PHILIPPE TANCELIN  (Edition L'Harmattan, 1995)   ... [Lire la suite]

mercredi 11 avril 2012

APHORISMES

S'arrêter pour boire à l'inconnu du vol de l'oiseau   .   Il monte des mots cette nostalgie de lumière qui pose le nom sur la chose, la poésie en résonne   .   Il faut accueillir le délire, il fait sens de ce qui ne peut être pensé, mais seulement rêvé et conté   . . GENEVIEVE CLANCY .          
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samedi 7 avril 2012

APHORISMES...Extrait

Pourquoi faisons-nous l'emprunt de nos joies et de nos souffrances avant de les vivre ? .   L'espérance, cette part du sens, qui n'a que l'absence pour devenir un astre.   . Le temps voile une histoire du monde: quand il n'avait que la largeur d'un sourire jouant avec le vol d'un oiseau.   . Quand l'utopie, ce pas qui garde l'horizon, ne parvient plus aux rives pour leur donner un sens le rêve  froid. Vient le temps d'éclairer la page où l'on entend le signe entre ses figures. . . . GENEVIEVE CLANCY ... [Lire la suite]
mercredi 29 février 2012

APHORISMES...Extrait

Le rêve délivre les plans d'irréel sans lesquels vivre n'est pas humain . Il y a dans l'incohérence embrasée qui assaille nos choix quelque chose qui ressemble au mouvement des couleurs sous la cendre   . Pour combattre l'inutile il faut d'abord apprendre d'autres barques pour d'autres mers . . . GENEVIEVE CLANCY . . . Oeuvre Yahne Le Toumelin  
vendredi 4 novembre 2011

UN BRASIER DORT SOUS L'ECHO

Cette effroyable résignation à être des consommateurs et des pourvoyeurs de mort, à sortir en rangs disciplinés des usines, des rues, des misères, des échecs, pour aller faire la guerre à l’autre, pour aller détruire et revenir sagement se faire enchaîner dans des mailles de pauvres haines, se faire broyer par les ordres de l’argent, du besoin et de la sécurité. Où est l’ombre de l’homme appuyé à l’ombre, Où est son image oubliée aux fers, Où est son cri sur le silence des éclairs ? Le grand ordre énonce la réalité historique... [Lire la suite]
vendredi 4 novembre 2011

GENIES DE L'AMOUR...Extrait

Qui a entenduQui a appeléQui a appelé quiOu simplement a tendu l’oreille au fond de l’inconnuQui est venu de l’invisible, de l’inévitable entre l’un et l’autreQui revient maintenant dans sa peur semer le goût d’ailleurs, étendre la joie à son ultimeA pris le verbe l’a tendu au silence, a écouté la résonance avec l’être là de deuxA articulé le sens du pari de vivre, du risque de la cruautéS’est désiré entièrement libre d’aimerPersonne n’a ordonné que ce futPersonne ne pouvait non plus s’y opposer, y faire obstacle y compris en... [Lire la suite]
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jeudi 13 octobre 2011

VIDER L'INFINI

« Accepter de ne plus combattre est un devenir dont la finalité est de vider l'infini » . . . GENEVIEVE CLANCY . . . Oeuvre ?  
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dimanche 13 mars 2011

L'ESTHETIQUE DU DEVENIR...Extrait

Entre nuit et brêche, l’irrévélé de l’absence L’oiseau du jardin d’épreuves dort sur la corde du puits. Si l’intemporel en nous sait que la lumière d’antan s’avance en devenir, que la poussière des espaces est au corps des premiers instants, c’est que l’indivisible est conscience immanente à la matière. Que le devenir atemporel est l’image intérieure que la nature porte en elle des êtres et des choses. Nous sommes un espace dans l’immobile, le passage un et un, dans un homme vaste. Les mots nous accompagnent dans l’infini où nous... [Lire la suite]
dimanche 5 décembre 2010

APHORISMES...Extrait

L'immensité, cette tendresse du regard sur la puissance frêle de la source qui sait qu'elle est déjà le fleuve. .. .GENEVIÈVE  CLANCY .. .
mardi 30 novembre 2010

UN BRASIER DORT SOUS L'ECHO

    Cette effroyable résignation à être des consommateurs et des pourvoyeurs de mort, à sortir en rangs disciplinés des usines, des rues, des misères, des échecs, pour aller faire la guerre à l’autre, pour aller détruire et revenir sagement se faire enchaîner dans des mailles de pauvres haines, se faire broyer par les ordres de l’argent, du besoin et de la sécurité.   Où est l’ombre de l’homme appuyé à l’ombre, Où est son image oubliée aux fers, Où est son cri sur le silence des éclairs ?   Le grand ordre... [Lire la suite]
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