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EMMILA GITANA

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25 novembre 2012

LES MOTS TRACENT...Extrait

LES MOTS TRACENT...Extrait
Autour d’un mot comme autour d’une lampe. Impuissant à s’en défaire, condamné, insecte, à se laisser brûler. Jamais pour une idée mais pour un mot. L’idée cloue le poème au sol, crucifie le poète par les ailes. Il s’agit, pour vivre, de trouver d’autres...
25 novembre 2012

L'AMOUR LA POESIE

L'AMOUR LA POESIE
Où la vie se contemple tout est submergé Monté les couronnes d’oubli Les vertiges au cœur des métamorphoses D’une écriture d’algues solaires l’amour et l’amour. Tes mains font le jour dans l’herbe Tes yeux font l’amour en plein jour Les sourires par la...
25 novembre 2012

BRASIER D'ENIGMES ET AUTRES POEMES...Extrait

BRASIER D'ENIGMES ET AUTRES POEMES...Extrait
Dans un paysage de musique dans une langue uniquement de lumière dans une gloire que s'est allumé le sang avec les paroles de la nostalgie, là-bas où les épidermes, les yeux, les horizons, où la main et le pied ne se distinguent déjà plus, là-bas où le...
25 novembre 2012

J'APPELLE POESIE...

J'APPELLE POESIE...
J'appelle poésie cet envers du temps, ces ténèbres aux yeux grands ouverts, ce domaine passionnel où je me perds, ce soleil nocturne, ce chant maudit aussi bien qui se meurt dans ma gorge où sonne à la volée les cloches de provocation... J'appelle poésie...
25 novembre 2012

KALEIDOSCOPE D'ENFANCE...Extrait

KALEIDOSCOPE D'ENFANCE...Extrait
(...) Aujourd'hui lorsque je vois l'aube s'effranger de mauve, je pense à ce lit en berceau au centre de rayons caressants que mon regard ensommeillé filtre dans la chambre aux bougainvilliers. Les murs étaient tapissés de mauve très pâle où se jouaient...
25 novembre 2012

CORRESPONDANCE AVEC JEAN PAULHAN 1921-1968

CORRESPONDANCE AVEC JEAN PAULHAN 1921-1968
Depuis trois mois, une chatte mendiante se terrait à notre porte du côté du jardin du matin au soir. Sans doute, une abandonnée. Après les repas, ma mère lui apportait nos restes, mais je sentais que pour la pauvre bête, c'était moins de nos restes qu'elle...
25 novembre 2012

FIANCAILLES DE LA FRAÎCHEUR...Extrait

FIANCAILLES DE LA FRAÎCHEUR...Extrait
Parfaitement est le nom de l’imparfait Brillant dans la complication des liserons Debout, ce jardin de herses – pierres Suspendues dans le froid léger le vent très haut Singeant l’arbre et le feu de l’arbre, c’est très bleu La conscience, bleu du bleu,...
24 novembre 2012

L'HABITANTE ET LE LIEU

L'HABITANTE ET LE LIEU
L’âme semble un couloir où des pas hésitants résonnent, Mais personne jamais ne vient. Dehors, l’ombre qui tremble Dans les encoignures de porte et sous les escaliers, C’est l’âme encore, quand la nuit fige le long des murs Les flots d’eau pâle et froide...
24 novembre 2012

LE VISAGE CACHE

LE VISAGE CACHE
Ces visages qui tout à tour m’auront brûlé, Que voilaient-ils, de quelle invisible figure Etaient-ils le symbole ou la caricature, Ou bien la vérité changeante et vouée à l’oubli ? Mais quand je les revois, surgis de ces replis Où la cendre à présent...
24 novembre 2012

FRAGMENTS DE CHOEUR...Extrait

FRAGMENTS DE CHOEUR...Extrait
Soleil brûlant vide de la pensée et d’un abandon désertique vibrations criardes sur ce paysage de la pensée La pensée ce feu pendu et qui rôde Et l’amour… est-ce l’amour cette pensée qui nous quitte en brûlant ? (...) Comment vivre ? Comment parler dans...
24 novembre 2012

CE QUE J'ETANCHE

CE QUE J'ETANCHE
Je m’habitue aux mouvances Du voyage et N’entends plus rien que le souffle de la monture Et puis ce que je vois Je vois un peuple cendré D’irrévérence Dans la plaie uni Trente mille morts ici Et la marche pèlerine Se lève et le torrent, ailleurs Je vois...
24 novembre 2012

LES CONTES DE MA MERE

LES CONTES DE MA MERE
Quand ma mère, Dans ses contes, Me parlait d’ogres sanguinaires, D’hideuses ogresses, De jeunes chevaliers Transformés en statues de sel, En muets pour l’éternité, D’araignées carnivores, D’esclaves aux têtes tranchées Pour avoir désobéi, Refusant d’être...
24 novembre 2012

UN CAHIER DE PIVOINES...Extrait

UN CAHIER DE PIVOINES...Extrait
Pivoines cœurs jaillis jetés Dans les désordres de leur joie Ce matin ils sont tous à moi Tous à toi rouges dédiés Boules de neige de ferveur Brûlots de soie dans la tenture Époustouflée de la verdure Mots rouges La page en a peur Laisse-moi glaner silencieuse...
23 novembre 2012

RESTER HUMAIN...Extrait

RESTER HUMAIN...Extrait
(...) Chaque âge, chaque blessure ouvre un secret, révèle un pan invisible de nos vies. Ne juge pas. Écoute. Ne prétends pas savoir. Regarde. Ne te plie pas aux illusions partagées. Vois. Chaque âge a son ombre. Chaque blessure a son fantôme. Avance....
23 novembre 2012

LES MORTS SONT LEGERS

LES MORTS SONT LEGERS
« Les morts sont légers Plus légers que l'air. C'est nous qui portons leurs poids à l'épaule. C'est nous qui écoutons leur vraie voix dans nos coeurs. Les morts sont légers plus légers que le sommeil. Ils nous parlent en secret dans la langue pure des...
23 novembre 2012

INTRODUCTION AU LARGE

INTRODUCTION AU LARGE
«Hors de ce qui meurt, je ne puis voir de beauté, mais que peut-elle être sinon l'intuition chancelante, renaissante, que le jour ne s'achève pas avec ce qui l'achève ?». (...) "... l'essor ou le plein vent, l'essor ou notre part d'enfance, lucide, aussi...
22 novembre 2012

ENTREES EN ECHANGES...Extrait

ENTREES EN ECHANGES...Extrait
De ce qui vient du fond de l’oreille, tu n’es pas responsable, ni de ce qui vient de l’horizon, mais tu l’es, pleinement, de leur charnière, le poème. Les mots ne nous laissent pas seuls, n’en reste-t-il que quelques-uns. Tant d’usages n’ont pas atténué...
22 novembre 2012

QUI DIRA NOTRE NUIT...Extrait

QUI DIRA NOTRE NUIT...Extrait
Poigne d’homme Face d’homme étoile de sang sur le front Corps broyé Os rompus étoile de sang dans le cœur Broyée la promesse Rompue la parole étoile de sang voici l’homme . FRANCOIS CHENG .
22 novembre 2012

LE DEVOILEMENT ...Extraits

LE DEVOILEMENT ...Extraits
Ne plus voir que cette lumière, Mais toucher l'ombre douce qu'elle fait Sur la terre pour vivre. Ne plus entendre que le son Qui vibre entre les mains levées, Mais que les lèvres se posent sur l'instant Le plus fragile, le plus proche De la déchirure...
22 novembre 2012

DESIR D'UN COMMENCEMENT

DESIR D'UN COMMENCEMENT
"...un livre - disait-il - que je n' écrirai jamais parce que nul ne peut l'écrire, étant un livre: "-- contre le livre. "-- contre la pensée. "-- contre la vérité et contre le mot. "-- un livre, donc, qui s'émiette à mesure qu'il se forme. "-- contre...
EMMILA GITANA
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