Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

EMMILA GITANA

Visiteurs
Depuis la création 1 611 305
Newsletter
Archives
5 juillet 2009

LE BOIS SACRE

LE BOIS SACRE
Un arbre vaincu par la cognée,Mordu par la scie et le rabot.L’arbre avait encore assez de sève,De moelle, de pulpe et de mémoirePour sentir gonfler ce noir printemps. Ah ! plus de racine et plus de branche,Ni bourgeon futur dans les entrailles,Mais l’arbre,...
5 juillet 2009

L’AMANDIER MORT OU LE RETOURNEMENT DU POUR AU CONTRE

L’AMANDIER MORT OU LE RETOURNEMENT DU POUR AU CONTRE
Un arbre foudroyé la saison précédente se tenait au centre d’un cercle d’autres arbres qui vivaient. Le chapiteau de l’arbre mort offrait encore son énergie. Le bel amandier mort n’attentait pas à la vie. C’est qu’il dessinait un voyage immobile, auquel...
4 juillet 2009

FEUILLES D''HERBE....Extrait

FEUILLES D''HERBE....Extrait
« Mortaises et tenons, mon pied fait socle dans le granit, Je me moque de ce que vous nommez dissolution Car je connais l’amplitude du temps ». . . . WALT WHITMAN . . .
4 juillet 2009

LE FIL DE L'EAU

LE FIL DE L'EAU
Je viens d'une haute vagueQui s'agenouille sur le sableM'oublie dans ses remousJe viens du miroir de mes larmes Dans les yeux tendres d'un chien Je viens d'une eau d'origineD'une synergie diluvienne antiqueD'un vent sauvage dans les veinesCapable de faire...
4 juillet 2009

LE SEL DE LA PERTE...Extrait

LE SEL DE LA PERTE...Extrait
(…) Penser à toi, c’est me tourner vers l’Orient. Le poème, ne se lève-t-il pas à l’est de notre vie ? N’est-il pas ce renouveau, ce baume sur notre part mutilée ? Je t’y associe, toi, le silencieux, le pèlerin du poème. Ton silence est plus mystérieux...
3 juillet 2009

LE REVOLVER A CHEVEUX BLANCS...Extrait

LE REVOLVER A CHEVEUX BLANCS...Extrait
On vient de mourir mais je suis vivant et cependant je n’ai plus d’âme. Je n’ai plus qu’un corps transparent à l’intérieur duquel des colombes transparentes se jettent sur un poignard transparent tenu par une main transparente. Je vois l’effort dans toute...
3 juillet 2009

LA VIE EN DANSANT...Extrait

LA VIE EN DANSANT...Extrait
Tout est départ.Du mouvement il n’y a pas à démordre.Du mouvement dans l’azur ou l’asphalte, les volcans ou les glaces.Le moindre geste a semé des étoiles sur la terre.Qui ne sent la cavalcade, le carnaval, la migration des corps et des pierres ?Le moindre...
3 juillet 2009

CHANTS DE LA BALANDRANE...Extrait

CHANTS DE LA BALANDRANE...Extrait
Les mots qui vont surgir savent de nous ce que nous ignorons d’eux. Un moment nous serons l’équipage de cette flotte composée d’unités rétives, et le temps d’un grain, son amiral. Puis le large la reprendra, nous laissant à nos torrents limoneux et à...
3 juillet 2009

LE POEME PALESTINIEN...Extrait

LE POEME PALESTINIEN...Extrait
Il ne reste que le sableNi les arbres n’étendent leur ombre sur les dormeurs,Ni le vent ne s’assouplit lorsqu’une femme le touche,Ni nos âmes ne nous suffisent…Nous sommes sortis de l’enfance comme des papillonsNous avons brûlé autour du feu de la première...
2 juillet 2009

LE NOIR DE L'AUBE

LE NOIR DE L'AUBE
La porte que si longtemps personne n'avait ouvertea soupiré doucement Il y a dans la pièceune odeur de temps d'oubli oublieux Il faut bouger faire grincer le plancher sous les pasfaire du bruit ouvrir les fenêtrestoucher les choses qui sont là On a besoin...
2 juillet 2009

POESIES....Extrait

POESIES....Extrait
Le tumulte du vent les vagues de la merl'appel intermittent des sirènes du feule grand vent et le froid les neiges de l'hivertout me ramène à vous compagnons du grand jeu Les bottes de Poucet oublieuses des guerrestricotent leur chemin malgré les conquérantsL'amour...
2 juillet 2009

DISCOURS DE L’HOMME ROUGE

DISCOURS DE L’HOMME ROUGE
" Ainsi, nous sommes qui nous sommes dans le Mississippi. Et les reliques d’hier nous échoient. Mais la couleur du ciel a changé et la mer à l’Est a changé. O maître des Blancs, seigneur des chevaux, que requiers-tu de ceux qui partent aux arbres de la...
2 juillet 2009

SUR UNE CONFIDENCE DE LA MER GRECQUE

SUR UNE CONFIDENCE DE LA MER GRECQUE
NI la chauxni le figuier qui resplendit,ni même le temple aux cent portes-- tu ne pus les compterce sont les portes de toi-même devant le souffle de la mer-- ni même lalumière qui martèle l'enclume de ce journi la peau éclatante de ce corpsne connaîtront...
1 juillet 2009

HENRI MESCHONNIC

 HENRI MESCHONNIC
la vie ata voixet cette voix n'a pas d'âge Je n'ai pas tout entendu . . . . . HENRI MESCHONNIC . . . . .
30 juin 2009

NEDA

NEDA
Neda Soltan avait 27 ans Un message anonyme sur Twitter indique que Neda se trouvait sur l'avenue Karegar en compagnie de son père (en fait, il s'agissait de son professeur de piano, Hamid Panahi ), et de plusieurs de ses camarades, à Téhéran , quand,...
30 juin 2009

MIES DE PIERRE

MIES DE PIERRE
Août rouge en robe de papillons et de pierres ferrugineuses, Secouant sa chevelure électrique de châtaigners et de fayards, Déployant ses élytres de ronces, Nous porte sur son dos et boit le temps. Exsudation de quartz dans la torsion des schistes. Plissements...
29 juin 2009

ECRIT A L'ENCRE VERTE

ECRIT A L'ENCRE VERTE
L’encre verte éveille des jardins, des forêts, des prés, des feuillages où chantent les lettres, des mots qui sont des arbres, des phrases qui sont de vertes constellations. Laisse mes paroles descendre, te couvrir comme une pluie de feuilles sur un champ...
29 juin 2009

LIBERTE

LIBERTE
A quoi bon semer des miettes blanches derrière soi comme Petit-Poucet pour retrouver sa route puisque les oiseaux les mangeront. Sois plus sage, ô moi-même et apprends à aimer ton incertitude et ta détresse Marin de la mer nue, marin ivre de la mer périlleuse...
29 juin 2009

LA CHIENNE ET SES DIX CHIOTS

LA CHIENNE ET SES DIX CHIOTS
Sous la ramée de myrtes en fleurs et odorante, j'ai découvert une portée de dix petits chiots. J'ai aussi appris que la mère, depuis plus d'un mois, les allaitait. Ils s'éveillent aux jours et à la vie sur un tapis d’herbes couchées, de chaumes blondes...
28 juin 2009

LES HERAUTS NOIRS...Extrait

LES HERAUTS NOIRS...Extrait
Dios mío, estoy llorando el ser que vivo;me pesa haber tomádote tu pan ;pero este pobre barro pensativono es costra fermentada en tu costado :tú no tienes Marías que se van !! « Mon Dieu, je pleure sur l’être que je vis ;je regrette d’avoir pris ton pain...
EMMILA GITANA
Pages
Tags
Derniers commentaires