samedi 23 mars 2013

FRAGMENTS...Extrait

"Je me sens attiré avant tout par les gestes inconscients de l’être, qui passent leurs mains lumineuses à travers les créneaux de cette enceinte d’artifice où nous sommes enfermés. Je voudrais étudier tout ce qui est informulé dans une existence, tout ce qui n’a pas d’expression dans la mort et dans la vie, tout ce qui cherche une voix dans un cœur. Je voudrais me pencher sur l’instinct, en son sens de lumière, sur les pressentiments, sur les facultés et les notions inexpliquées, négligées ou éteintes, sur les mobiles irraisonnés, sur... [Lire la suite]
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samedi 23 mars 2013

UN IMMENSE OUBLI...

Je me suis étendu dans cette Immensité qui creuse sous notre poids Le Bouclier nu de la tombe et du berceau Celui qui est resté seul dans la Vie Veut rester seul dans la Mort. Qu'on m'ensevelisse dans l'infini du désert A qui meurt d'amour immense Il faut un immense oubli Oui j'espère mourir ainsi Dans un amour immense Et dans un immense oubli . - Poème Targui Traduction Charles de Foucault -   .    
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vendredi 22 mars 2013

L'HOMME QUI FIT TOUS LES TOURS

 Quand j’aurai rendu visite aux hommes du monde             entier, Quand à travers leurs mots, leurs chants, leurs plaintes             j’aurai partout passé, ayant comme laissez-passer Auprès d’eux tous ma fatigue et mon effort de nuit             et de jour,   Quand pour comprendre un mot de plus d’un frère ... [Lire la suite]
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jeudi 21 mars 2013

L'INACHEVEMENT....

  Il n’y aurait donc que cela. L’instant du dernier souffle      Et, face à cette unique étincelle d’agonie, un territoire d’inexprimable solitude où l’errance de mon écrit contre en de vains suspens l’incompétence et l’abattement de mon penser.      Alors, d’exorcismes en manifestes, le verbe ne peut que subir dans l’accablement l’attirance que le secret du double veut nous faire pressentir, l’extase du passage où se perd en moi l’énigme de ma différence.... [Lire la suite]
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jeudi 21 mars 2013

THEOPHANIES....Extrait

D'un vers à l'autre il y a un vide, un puits à sec, un coeur sans battements, un astre sans orbite et sans lumière que les mots n'atteignent jamais. Il y a un silence où la voix ne mord pas, le retour, le tournant, encore et à nouveau, le parcours sinueux. Ce n'est pas un silence : c'est une échelle dont tu ne sais pas si elle monte ou bien descend  – comment parcourir ses degrés sans que l'âme ne s'affaiblisse ? –, ni si tu l'as déjà gravie bien qu'elle ne soit pas un chemin. Non, ce n'est pas ainsi. Tu dirais que... [Lire la suite]
jeudi 21 mars 2013

DEHORS....Extrait

 (...)  Voyais-je cet espace quand j’étais enfant ? Ou bien n’était-il qu’un été perpétuel ? «Quand nous cessons d’être des enfants, nous sommes déjà morts». Le sommes-nous ? Le langage façonnant la réalité avec ses racines dans la magie : n’est-ce pas une part de cette enfance mais filtrée à travers le tamis de l’expérience ? Nous parlons d’«enfants de la nature». Nous sommes nous-mêmes des gosses de la nature, rapetissés dans le futur, appauvris dans le langage. Le contact naturel avec les choses de chaque jour, pleines... [Lire la suite]
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jeudi 21 mars 2013

LE PASSEUR ENDORMI

Il conjuguait sa vie à l'imparfait de l'invisible, au subjectif présent, à l'infini – auquel nul n'est tenu. Des messages cryptés lui parvenaient depuis les confins du sommeil, calcinés, ahuris, enchevêtrés à d'obscènes graffiti. Le fantôme de Dieu hantait l'arrière-pays, offrant des morts aux fleurs sous l'aspect d'un héron blanc occupé à aiguiser sur l'onde son image. Et soudain, le poème, becqueté à cœur, frétillait hors du courant, étincelant de toutes ses écailles dérobées à la lumière.   .   MARC ALYN   . ... [Lire la suite]
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jeudi 21 mars 2013

FRANCOIS CHENG

Lorsque l’âme se fait entendre Cette voix murmurante, ponctuante       Qui est source de tout chant Basse continue ne connaissant       ni borne ni arrêt Le temps est aboli et l’espace vaincu Mais l’âme ne se fait entendre Qu’en résonance avec une âme autre Lèvre à lèvre                      cœur à cœur Deux voix mêlées, reliantes, ruisselantes Joignant les feuilles... [Lire la suite]
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mercredi 20 mars 2013

SONATE DE L'ABÎME IN EURYDICE DESORMAIS

Ce n’est pas tant La pulpe des fleurs Qui du temps premier Nous rend captifs Ce n’est pas tant L’ombre apprivoisée Entre silence capiteux Et souffle discret Ce n’est pas tant C’est tout simplement Ce tant de si peu Ce si peu de temps Qui nous est échu Orphée Tout comme fragile La pulpe des fleurs Sous le pas d’Eurydice   .   MURIEL STUCKEL Sur http://terresdefemmes.blogs.com/   .      
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mercredi 20 mars 2013

LE TEMPS

C’est le premier cri Qui compte déjà les tic-tacs A rebours de notre dernier souffle C’est une aventure Qui redresse nos quatre pattes En préparant les traînées de la troisième C’est un papillon Qu’on poursuit dans l’innocence De notre maturité prématurée C’est un bourgeon Qui gicle d’acné entre nos doigts Sur la douleur des premières amours C’est un défi Qui fait pousser des pavés dans nos poings Quand on n’est pas né pour être un Ché C’est une camisole Qui fait plier le commun des immortels A l’ordre établi par peur de mourir... [Lire la suite]
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