dimanche 27 mai 2012

EPITAPHE

Laisse ici ta route, voyageur, Assieds-toi parmi les mûres et la vigne, Entre ombre et eau, près de cette pierre blanche, C'est là que je gis, petit garçon et Empereur. Ma face marbre froid, mes mains, mes pieds, Vêtu de lierre et de feuilles mortes, Moi aussi, j'ai raté le lointain, Moi aussi jadis j'ai parcouru la terre. Laisse ici ta route, voyageur, Ecrase à ma face ces baies sauvages. . AMIR OR (Traduit par Eric Sarner) .
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samedi 26 mai 2012

CELUI QUI S'EN VA....

«C'est un peu de nous tous en celui qui s'en va et c'est en celui qui naît un peu de nous tous qui devient autre.» . GASTON MIRON .
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samedi 26 mai 2012

TRAVAIL POETIQUE...Extrait

De temps à autre l'insomnie vibre avec la netteté des cloches, ou du cristal. Alors, de deux choses l'une : les cordes tendues de son insupportable harpe se brisent, ou ne se brisent pas. Dans le second cas, l'homme qui ne dort pas pense : « le mieux est de me retourner sur le côté gauche et ainsi, en déplaçant tout le poids du sang sur la moitié la plus usée de mon corps, d'écraser le coeur. » . CARLOS DE OLIVEIRA . Oeuvre Felice Casorati
samedi 26 mai 2012

COMME UN SOUPIR

Avec le poids de l’amertume Qui t’habillait comme un costume Tu trainais sur les boulevards Ta silhouette et ton air blafard Sans un sourire Avec une vie Comme un soupir Avec ton noir complet bitume Qui te faisait déjà posthume On te croisait sur le trottoir Sans même te voir, sans un regard Sans souvenir Avec une vie Comme un soupir Avec un manteau lourd d’enclume Sur l’épaule, tu te rêvais plume T’aurais voulu te faire fuyard Disparaitre dans le brouillard Sans même souffrir Avec seulement Un soupir Avec un pas léger de brume... [Lire la suite]
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vendredi 25 mai 2012

L'HOMME OUVERT

 Cet homme portait son enfance sur son visage comme un bestiaire il aimait ses amis l’ortie et le lierre l’aimaient Cet homme avait la vérité enfoncée dans ses deux mains jointes et il saignait À la mère qui voulut enlever son couteau à la fille qui voulut laver sa plaie il dit « n’empêchez pas mon soleil de marcher » Cet homme était juste comme une main ouverte on se précipita sur lui pour le guérir pour le fermer alors il s’ouvrit davantage il fit entrer la terre en lui Comme on l’empêchait de vivre il... [Lire la suite]
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vendredi 25 mai 2012

MA TOMBE

Ma tombe ne sera pas assez grande j’ai la tête trop pleine de ceux que j’aime   Il me faudra de l’espace pour que tous puissent se mettre debout dans chacune de mes pensées . . . ANISE  KOLTZ . . .
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jeudi 24 mai 2012

A TOI MICHEL...IL EST LIBRE MAX

 Veuillez excuser les fautes d'orthographes et d'accords qui se seraient glissées dans le Texte dans le vif de l'écriture d'un seul jet - Je viens les reprendre une à une pour rester encore un moment avec celles et ceux qui partagent l'absence. . Tu as regagné le large, l'azur, les rives de l'éternité disait-on ensemble en évoquant Pascal. Demain, avec toi, je tirerai une longue bordée, éperdument blanche, une bordée déraisonnée dans le grand bleu. Nous éclabousserons  comme les oiseaux l'infiniment grand qui te fascinait.... [Lire la suite]
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mercredi 23 mai 2012

A LA LISIERE

Tu ne sais où nous allons Plus étranges que le mystère, Entre le gris et l'étincelle Aimant la rosé, aimant  l'ami, Embourbés dans nos ruelles Semblables et lisses dans la mort.   Te ne sais d'où nous venons De quel séjour vers quelle poursuite, Avec nos ongles avec nos ailes A la lisière de nos deux vies; Dessous les toits, devers l'immense, Entre nos murs et notre cri.   Mais nous allons et nous allons Vêtus d'ardeur, vêtus de nuit; Comme si l'autre monde était le notre. . ANDREE CHEDID . ... [Lire la suite]
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mercredi 23 mai 2012

POUR MICHEL...UN POEME DE PATRICK CHEMIN

En pensant à Michel que nous venons de perdre .   A l’heure du jugement dernier des étoiles si je suis oublié par le marbre. Si je suis renié par la cendre. Je poserai un petit caillou dans la mousse délaissée et une ombre mauve se tiendra près de moi. Murmurant le chapitre tendre d’exister à la marge des convenances. Malgré les rumeurs et les marais. Malgré le mur du son de la réalité. Oui je sais que je serai entouré par des libellules et la sonate brève des insectes. Toute l’amitié du monde est contenue dans la présence... [Lire la suite]
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mercredi 23 mai 2012

POUR MICHEL...HONRAR LA VIDA - Mercedes Sosa

Pour Michel...Tu es libre maintenant... .   . ¡No...! Permanecer y transcurrir no es es perdurar, no es existir, ni honrar la vida! Hay tantas maneras de no ser tanta conciencia sin saber, adormecida... Merecer la vida, no es callar y consentir tantas injusticias repetidas... Es una virtud, es dignidad y es la actitud de identidad más difinida! Eso de durar y transcurrir no nos dá derecho a presumir, porque no es lo mismo que vivir honrar la vida! ¡No...! Permanecer y transcurrir no siempre quiere sugerir honrar la vida!... [Lire la suite]
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