mardi 3 août 2010

LES SILENCES DU SOIR...Extrait

L'empire de la nuit Se pose sur l'exil de l'âme, familière Des sombres plis de l'erg, orientée Vers ces limbes de vent et silice où cheminent Les nomades voilés D'absence et de superbe : Sur les rives dont l'homme aspire la douceur, L'hymne silencieux des astres Par le chant fastueux des crapauds réfléchi... Se recueillent Rigel, Bételgeuse, à la source Bleuie du souvenir : Veilleurs d'une ombre embaumée de clémence ... Peut-être suis-je, auprès de ces donjons Du grand Sud drapés de ténèbres, Sous les... [Lire la suite]

dimanche 1 août 2010

LES LILAS VONT MOURIR

Au fond des yeux   masques de carnaval,   prunes vertes,   manège enchanté.   Dans le noisetier   une corneille s'est posée.   Au rouet d'âge tendre   le chanvre s'est rompu,   les lilas vont mourir.   La robe rouge, écorchée,   ne veut plus gambader.   Les gestes, pliés,   dorment dans les livres.   Le jardin grappille   ses dernières groseilles.   Au bord des lèvres   un sentier s'est perdu.   Une vieille pluie   a rouillé ... [Lire la suite]
Posté par emmila à 22:05 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , ,
dimanche 1 août 2010

CUADERNOS

La sombra es la ausencia de luz, la simple obstrucción de los rayos luminosos por un cuerpo opaco. La sombra tiene la naturaleza de la oscuridad. La luz (sobre un objeto) tiene la naturaleza de un cuerpo luminoso. Una oculta, la otra revela. Siempre están asociadas y son inseparables de todos los objetos. Pero la sombra es un agente más poderoso que la luz, pues puede impedir y privar por completo a los cuerpos de su luz, mientras que la luz nunca puede expulsar totalmente la sombra de un cuerpo, esto es, de un cuerpo opaco.Todo... [Lire la suite]
Posté par emmila à 17:14 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : ,
dimanche 1 août 2010

PATMOS...Extrait

Écriture ample, d’un seul trait qui démontre sasourceet son élan –martinets –se dépliant par d’immenses caresses, épousantles pleins,les creux et les failles du corps invisible desvents.Tant de tiges qui s’élancent, se plient etse déplient, secassent sans se rompre, d’un même mouvoiren lui-même enraciné,mouvoir, telle une pensée lisible un instant sansmot etsans tracecoulé dans la pleine jouissance de son être indivistout un ciel d’afflux de sèves, de rumeursd’éclosionô certitude d’être ici sans reste exprimé dans sonfaire !Plongées... [Lire la suite]
Posté par emmila à 15:42 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , ,
dimanche 1 août 2010

LAÂBI

Surtoutne pas mendierà la porte du silencemais le gérercomme un grand texte .. . ABDELLATIF LAÂBI . . .  
samedi 31 juillet 2010

UNE SOMME DE POESIE...Extrait

Lorsque je vais vers toi de toute ma chair, Refaisant l’admirable dessin de la femme Avec les lèvres et les mains, la lumineuse Prise de ton corps vierge dans le mien, Il n’est pas d’autre mer pour le fleuve que je suis, D’autre ciel pour le cri de bonheur que je suis, D’autre champ pour le germe d’amour que je suis, Et je ferme le corps que nous faisons ensemble. Et je peux à la fin déborder de mon être, À ton ventre et ta gorge, estuaires de la vie, Et nous reprenons souffle l’un dans l’autre, au vent Venu des plus... [Lire la suite]
Posté par emmila à 21:49 - - Commentaires [1] - Permalien [#]
Tags : , ,

samedi 31 juillet 2010

LE DROIT DE RÊVER...Extrait

C'est pour construire un instant complexe, pour nouer sur cet instant des simultanéités nombreuses que le poète détruit la continuité simple du temps enchaîné. .. .GASTON  BACHELARD .. .Œuvre Bona Mangangu
Posté par emmila à 17:54 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , ,
vendredi 30 juillet 2010

MON FRERE L'OMBRE...Extrait

Et pareil à la colombe Qui meurt sans toucher le sol Entre l’absence et la tombe L’oubli referme son vol Mais il survit du murmure Où tout se berce en mourant L’amour des choses qui dure Au cœur d’une mort qui m’attend . . . JOË  BOUSQUET . . .
Posté par emmila à 21:24 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , ,
vendredi 30 juillet 2010

LE CHEMIN ENCORE...Extrait

Dans un coin d'ombre et de ruisseau, elle entend la parole qui ne s'écrit pas. La présence étendue des arbres est une épaule sûre.     De sa poche, elle sort un cahier, un crayon. Pose le crayon sur le cahier. Le cahier dans l'eau. Ils hésitent, ballotent. L'eau sèche des yeux, de la bouche, l'immobile douleur, suivent le     mouvement de partir. Le courant pousse la petite embarcation. Des pierres rondes freinent. Que fais-tu ? Qui a parlé ? Elle ne cherche plus. Ni l'ange, ni rien de la confiance ou d'une... [Lire la suite]
Posté par emmila à 21:04 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , ,
mardi 27 juillet 2010

PRIERE DU VIEUX MAÎTRE SOUFI LE LENDEMAIN DE LA FÊTE....Extrait

Dis-moi le GrammairienToi qui connais les déclinaisonsLes subordinationsLa nature et la fonctionEt l’élision des chosesLequel prête son nom à l’autreL’amour ou l’absoluQu’il t’arrive de nommer AmourJ’ai cherché cet AmourDans les livres, sur les routesDis-moi le GrammairienAi-je le droit de trouver l’absoluDans le vermeil d’une fraiseJ’ai sorti les plus beaux poèmesPour voir mon amourEt ma plus belle chemiseJ’ai oublié mes prièresDis-moi d’où nous vient l’amour des sources,Des dunesSerait-ce une métaphore de la métaphoreOu... [Lire la suite]