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EMMILA GITANA
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8 mai 2008

ODES POUR TOUT LE MONDE

ODES POUR TOUT LE MONDE
Odes pour qui passera au galop sous des branches mouillées l’hiver. Odes de toutes les couleurs et tailles, séraphiques ou bleues ou violentes, pour manger, pour danser, pour suivre à la trace sur le sable, pour être et ne pas être. Je vends des odes...
23 avril 2008

PAUVRES GOSSES

PAUVRES GOSSES
Comme il te faut payer sur cette planètepour nous aimer en toute tranquillitétout le monde examine les draps,tous se préoccupent de ton amour. Et se racontent des choses terriblesau sujet d'un homme et d'une femmequi après maintes tergiversationset maintes...
4 avril 2008

FINAL (PELLEAS ET MELISANDE )

FINAL (PELLEAS ET MELISANDE )
C'est moi qui ai créé ces mots là avec mon sang, avec mes souffrances ils furent ainsi créés! Je le comprends amis, je comprends tout. A mes mots se mélèrent des voix venues d'ailleurs, je le comprends, amis! Comme si voulant prendre mon vol, venaient...
8 mars 2008

CHANT POUR LES MERES DES MILICIENS MORTS...Extrait

CHANT POUR LES MERES DES MILICIENS MORTS...Extrait
Non ! Ils ne sont pas morts ! Ils sont au milieu de la poudreDebout comme des mèches ardentes. Leurs ombres pures se sont mêléesDans la prairie couleur de cuivreComme un rideau de vent blindéComme une barrière de couleur furieuseComme la poitrine même,...
8 mars 2008

ODE PORTANT NOSTALGIE DU CHILI

ODE PORTANT NOSTALGIE DU CHILI
En terres argentines je vis et je meurs en peine de ma patrie, choisissant le jour ce qui m’évoque le Chili, et la nuit les étoiles qui flambent de l’autre côté de la neige. Quand je parcours les plaies, égaré sur la paume de l’espace, déchiffrant les...
7 mars 2008

LES NAISSANCES

LES NAISSANCES
Quand les étoiles se transmuèrent en terre et en métal, quand elles éteignirent l'énergie, et que la coupe d'aurores et de charbons fut renversée, englouti le brasier dans ses demeures, la mer tomba comme une goutte en feu de distance en distance, d'heure...
7 mars 2008

LA VAGUE

LA VAGUE
La vague vient du fond, avec comme racines les filles du firmament englouti. En sa puissance pure l'Océan a soulevé son élastique invasion: son éternité apparue a inondé les pavillons du pouvoir de la profondeur et chaque être lui a donné sa résistance,...
21 février 2008

LES LIBERATEURS

LES LIBERATEURS
Voici venir l'arbre, c'est l'arbre de l'orage, l'arbre du peuple. Ses héros montent de la terre comme les feuilles par la sève, et le vent casse les feuillages de la multitude grondante, alors la semence du pain retombe enfin dans le sillon. . Voici venir...
20 février 2008

POEME 12

POEME 12
À mon coeur suffit ta poitrine,mes ailes pour ta liberté.De ma bouche atteindra au cieltout ce qui dormait sur ton âme. En toi l'illusion quotidienne.Tu viens, rosée sur les corolles.Absente et creusant l'horizonTu t'enfuis, éternelle vague. je l'ai dit:...
24 janvier 2008

RÉSIDENCE SUR LA TERRE (extraits)

RÉSIDENCE SUR LA TERRE (extraits)
Lamentation lente Dans la nuit du coeurla lente goutte de ton nomglisse et tombe et brise et déploieen silence son eau. Légère sa blessure exige quelque choseet sa déférence courte et infinie,comme le pas d'un être qui s'égaresoudain entendu. Soudain,...
24 janvier 2008

IL N'Y A PAS D'OUBLI

IL N'Y A PAS D'OUBLI
Si vous me demandez où j'étaisje dois dire : « Il arrive que ».Je dois parler du sol que les pierres obscurcissent,du fleuve qui en se prolongeant se détruit :je ne connais que les choses perdues par les oiseaux,la mer laissée en arrière, ou ma soeur...
24 janvier 2008

ODE ET GERMINATIONS...Extrait

ODE ET GERMINATIONS...Extrait
nous avons dû, ma sauvageonne,nous ressaisir du temps perduet revenir sur nos pas pour, de baiser en baiser,abolir la distance de nos vies,récupérant ici ce que sans joienous avions donné, découvrantlà le chemin secretqui rapprochait tes pas des miens,et...
20 décembre 2007

MON AMOUR, SI JE MEURS...

MON AMOUR, SI JE MEURS...
Mon amour, si je meurs et si tu ne meurs pasMon amour, si tu meurs et si je ne meurs pasN’accordons pas à la douleur plus grand domaineNulle étendue ne passe celle de nos vies. Poussière sur le blé, et sable sur les sablesL’eau errante et le temps, et...
13 décembre 2007

LE PIED

LE PIED
Le pied Le pied d’un enfant ne sait pas qu’il est pied il pense être pomme ou papillon Ce sont les choses familières vitres, pavés, rues, escaliers, chemins de terre battue qui lui apprennent qu’il ne peut pas voler ou qu’il pas un fruit rond sur une...
4 décembre 2007

MADRID 1936

MADRID 1936
Madrid seule et solennelle, Juillet t'avait surprise avec ta joie De rayon de miel pauvre ; claire était ta rue, Clairs étaient tes songes. Un hoquet noir De généraux, une vagueDe soutanes rageuses Rompit entre tes genoux Ses eaux boueuses et leurs ruisseaux...
19 octobre 2007

NERUDA....Suite

NERUDA....Suite
À ma mort À ma mort tu mettras tes deux mains sur mes yeux,et que le blé des mains aimées, que leur lumièreencore un coup sur moi étendent leur fraîcheur,pour sentir la douceur qui changea mon destin.À t'attendre endormi, moi je veux que tu vives,et que...
19 octobre 2007

PABLO NERUDA...EXTRAIT

PABLO NERUDA...EXTRAIT
I. Je ne t'aime pas... Je ne t'aime pas telle une rose de sel,topaze, œillets en flèche et propageant le feu :comme on aime de certaines choses obscures,c'est entre l'ombre et l'âme, en secret, que je t'aime.Je t'aime comme la plante qui ne fleurit,qui...
17 septembre 2007

LA POESIE

LA POESIE
La Poésie Et ce fut à cet âge... La poésievint me chercher. Je ne sais pas, je ne sais d'oùelle surgit, de l'hiver ou du fleuve.Je ne sais ni comment ni quand,non, ce n'étaient pas des voix, ce n'étaient pasdes mots, ni le silence:d'une rue elle me hélait,des...
16 septembre 2007

LE CHARDONNERET

LE CHARDONNERET
Le chardonneret Entre les peupliers passaun minuscule dieu jaune:rapide, voyageur du ventlaissant dans l’air un tremblementune flûte de pierre pure,un filet d’eau vertical,violon du printemps:il passa comme une plumedans une rafaleminuscule créature,...
8 septembre 2007

IVRE DE LONGS BAISERS,IVRE DE TEREBINTHES

IVRE DE LONGS BAISERS,IVRE DE TEREBINTHES
Ivre de longs baisers, ivre des térébinthes, de Pablo Neruda Ivre de longs baisers, ivre des térébinthes,je dirige, estival, le voilier des roses,me penchant vers la mort de ce jour si ténu,cimenté dans la frénésie ferme de la mer. Blafard et amarré à...
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