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EMMILA GITANA
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15 avril 2013

RÊVERIES DE PAROLES

RÊVERIES DE PAROLES
Parole. Un mot intraduisible. J'aime ces mots qu'on ne peut pas imaginer dans une autre langue, infréquentables s'ils perdent leur sonorité. Ils se dessèchent, ils fanent et s'étiolent. Des papillons de nuit au matin. Plus rien dans les mains, dans la...
15 avril 2013

LETTRES AU VIVANT...Extrait

LETTRES AU VIVANT...Extrait
Je te parlerai à tu et à toi de sorte que tu ne saches plus lequel est ton endroit. Amour Frère en complice et l'argument du trouble. Tu es cela plus ce que nous ignorons l'un de l'autre. Je suis toi comme tu es probablement moi. Je t'appelle et t'embrouille...
15 avril 2013

AMERS...Extrait

AMERS...Extrait
"Et c'est un chant de mer comme il n'en fut jamais chanté, et c'est la Mer en nous qui le chantera: La Mer, en nous portée, jusqu'à la satiété du souffle et la péroraison du souffle, La Mer, en nous, portant son bruit soyeux du large et toute sa grande...
15 avril 2013

L'AMOUR, LA FANTASIA...Extrait

L'AMOUR, LA FANTASIA...Extrait
Long silence, nuits chevauchées, spirales dans la gorge. Râles, ruisseaux de sons précipités, sources d'échos entrecroisés, cataractes de murmures, chuchotements en taillis tressés, surgeons sussurant sous la langue, chuintements, et souque la voix courbe...
15 avril 2013

L'INVENTION

L'INVENTION
(...) de la naissance à la mort nous avons bouche pleine bouche pleine mater bouche pleine ma terre nous sommes repus nous avons les mots contre cet excès contre le vacarme de la manducation bouche pleine mater bouche pleine ma terre nous avons les cris...
13 avril 2013

SERGE SAUTREAU

SERGE SAUTREAU
De toutes leurs faibles forces ils faisaient face. Puissamment seule, l’adversité avait coutume de vaincre. Aucune accalmie ne se présentait. Des millénaires que ça durait. De toutes leurs faibles forces ils faisaient face. Le travail les écartelait....
13 avril 2013

LOUIS CALAFERTE

LOUIS CALAFERTE
Haïssez celui qui n’est pas de votre race. Haïssez celui qui n’a pas votre foi. Haïssez celui qui n’est pas de votre rang social. Haïssez, haïssez, vous serez haï. De la haine, on passera à la croisade, Vous tuerez ou vous serez tué. Quoi qu’il en soit,...
12 avril 2013

APPELS OCEANIQUES

APPELS OCEANIQUES
Viens avec moi et participe du tout de l'immensité Toi l'hôte de l'azur fais comme la goutte d'eau qui m'anime Et sois de mes sibyllines clartés Ainsi de l'océan éternel Prends ton aile et pareil à l'oiseau des hautes latitudes Trace sur le ciel les songes...
12 avril 2013

LES MOTS QUI CHALINENT...Extrait

LES MOTS QUI CHALINENT...Extrait
Cueille cueille au-delà de l'île de tes cils filant de l'aile de fragiles jonquilles l'alouette tirelire tirelire l'alouette qui frissonne dans ton cœur. Aux fenêtres de l'éveil que meurent les nuages hagards les maigres minces brindilles l'épaisseur...
12 avril 2013

HENRY BATAILLE

HENRY BATAILLE
« Je t'ai rêvée en la naïveté des choses, Et j'ai parlé de toi aux plus vieilles d'entre elles, À des champs, à des blés, aux arbres, à des roses. Elles n'en seront pas pourtant plus éternelles, Mais d'elles ou de moi celui qui doit survivre En gardera...
10 avril 2013

MAISONS BLEUES

MAISONS BLEUES
Je connais des maisons dont le silence est le fruit. Ce sont des maisons couleur d’octobre. Leur présence a longuement mûri comme pierres au soleil. Leurs murs se sont déployés sous les saisons. Leurs ardoises bleues se sont offertes aux pluies d’encre...
7 avril 2013

ETOILE DE BOIS

ETOILE DE BOIS
A l'orée de la grande forêt couverte d'oiseaux La petite fille attendait, des dentelles de fleurs Mêlées à ses cheveux par la malice du vent Elle attendait l'arrivée de l'autobus des fées Celui de huit heures et quart, ombres des chênes Lierre espiègle...
6 avril 2013

LE FOR INTERIEUR...Extrait

LE FOR INTERIEUR...Extrait
Et moi, de l'arbre, je tiens l'ancrageen terre ancienne, fanges, pierriers,argiles, limons et craies,strates d'humus odorant. Mes racines forcent schistes et calcaires :doigts puissants poussant loin leur priseet leur appui, suscant la vieà l'oeuvre au...
3 avril 2013

ET TOI...

ET TOI...
Et toi, pendant que je dormais,où étais-tu parti ?Quelle fable d'oiseaudétournais-tu de ma bouche ?Pour quel poèmeet pour quel avenir ? Parce qu'il nous avait été donnéde ne connaître rienque la disparition de toute réponse,nantis du seul génie de la...
2 avril 2013

LE GANT DE CRIN...Extrait

LE GANT DE CRIN...Extrait
Quelle terrible épreuve constamment renouvelée. S’asseoir pour écrire le plus beau poème du monde, le sentir tel en soi, le vivre, en contenir difficilement la frémissante beauté qui déborde et transforme tout votre être et le soulève, puis … rester avec...
1 avril 2013

CHEMINS DU DOUTE...Extrait

CHEMINS DU DOUTE...Extrait
Écrire ce n’est pas espérer une quelconque réponse mais une bouteille à la mer sans le moindre message Écrire pour se justifier d’être au monde : cela suffit * Entre l’orgueil des métaphoreset l’eau vive de l’humilitéchoisir où le poème ira boireCette...
31 mars 2013

DANS LES CAGES DU VENT...Extrait

DANS LES CAGES DU VENT...Extrait
Ne retourne pas la feuille du temps ne ferme ce ciel ni dans la cendre ce fruit qui se fend N’aborde la mer avant l’âge le champ de sel Ô amère joie et l’océan la stridence des berceaux Ne danse devant le feu que dévêtu comme lui et sans robe prétexte...
31 mars 2013

LE PROFIL ET LES OMBRES...Extrait

LE PROFIL ET LES OMBRES...Extrait
Il faut t’asseoir au nord de toi-même et puis au sud établir ensuite un axe pour tenir debout le temps du désamour La mer tiendra dans ton poing si tu arrêtes tes larmes et ta maison sera dans la clé Empoigne le bois le soleil se lèvera dans sa sciure...
30 mars 2013

SE SOUVENIR

SE SOUVENIR
La lampe à huile Faisait danser sur le repas du soir Les nuages chassés par le vent chaud Et l'odeur des tubéreuses se mêlait À celle des pommes alignées sur la fenêtre... En ce temps l'histoire était faite D'un bonheur indicible et sans fin. Les jours...
28 mars 2013

DANS LES SOULEVEMENTS...Extrait

DANS LES SOULEVEMENTS...Extrait
La fugacité disparaît Toujours la même déflagration je t’aime La hâte obstinément éclaire Ton souffle où je tombe encore une fois Quel dénuement n’ai-je pas dit Un souvenir sans souvenir aucun ciel N’a l’étendue de l’abandon Un cri l’impudeur pensive...
EMMILA GITANA
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