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EMMILA GITANA
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14 février 2013

LE LIVRE

LE LIVRE
L'ombre a, pour passé, la lumière et la clarté, l'ombre. Quel que soit le chemin que nous empruntions, le passé brasille au loin, tel d'une bougie, le dernier bout libre de la mèche. Nous retrouvons la chandelle quittée, le temps d'une lecture. Le livre...
25 novembre 2012

LES MOTS TRACENT...Extrait

LES MOTS TRACENT...Extrait
Autour d’un mot comme autour d’une lampe. Impuissant à s’en défaire, condamné, insecte, à se laisser brûler. Jamais pour une idée mais pour un mot. L’idée cloue le poème au sol, crucifie le poète par les ailes. Il s’agit, pour vivre, de trouver d’autres...
22 novembre 2012

DESIR D'UN COMMENCEMENT

DESIR D'UN COMMENCEMENT
"...un livre - disait-il - que je n' écrirai jamais parce que nul ne peut l'écrire, étant un livre: "-- contre le livre. "-- contre la pensée. "-- contre la vérité et contre le mot. "-- un livre, donc, qui s'émiette à mesure qu'il se forme. "-- contre...
12 novembre 2012

UN ETRANGER, AVEC SOUS LE BRAS, UN LIVRE DE PETIT FORMAT...Extrait

UN ETRANGER, AVEC SOUS LE BRAS, UN LIVRE DE PETIT FORMAT...Extrait
Nomade ou marin, toujours, entre l’étranger et l’étranger, il y a – mer ou désert – un espace délinéé par le vertige auquel l’un et l’autre succombent.Voyage dans le voyage.Errance dans l’errance.L’homme est, d’abord, dans l’homme, comme le noyau dans...
20 juillet 2012

LE SEUIL, LE SABLE Poésies complètes 1943-1988...Extrait

LE SEUIL, LE SABLE Poésies complètes 1943-1988...Extrait
Qui dirait encore, de cette île, qu'elle est une île et de ce " il " qu'il est une pensée ? Qui dirait, ne ressassant que cela, qu' " il " et " île " sont une seule pensée au sein du vide où elle persiste; tantôt figée dans son désir - mais c'est l'espace...
17 juillet 2012

JE VOUS ECRIS D'UN PAYS PESANT

JE VOUS ECRIS D'UN PAYS PESANT
Aussi belle que la main de l'aiméesur la mer.Aussi seule. J'écris pour vous. La douleur est un coquillage. On y écoute perler le cœur. J'écris pour vous, au seuil de l'idylle, pour la plante aux feuilles d'eau, aux épines de flammes, pour la rose d' Amour.J'écris...
13 juillet 2012

CLAIRE EAU

CLAIRE EAU
Claire eau qui se livre au prix d'elle-même, il me faut jusqu'au poème, passer par toutes ses phases, en respecter les métamorphoses et d'abord la plus mystérieuse, celle qui consiste pour elle à ne pas être l'eau. J'irai la saluer au ciel, là où elle...
13 juillet 2012

LA PAGE BLANCHE

LA  PAGE BLANCHE
Elle porte le même nom que ses soeurs nées de la blessure des branches et dont on peut lire, en transparence, le destin. Elle a, de l'aile, la légèreté utile. Promise à l'écrivain, tant d'aveux inspirés la séparent de lui, qu'à peine approchée, elle est,...
10 juillet 2012

LE SEUIL, LE SABLE - POESIE COMPLETES 1943 - 1988...Extrait

LE SEUIL, LE SABLE - POESIE COMPLETES 1943 - 1988...Extrait
Tu ne trouveras pas, Lecteur, dans cet album de chansons, ma préférée. Elle se cache ailleurs, dans le vent dorant tes cils. Ce regard qu'elle aère...Il faut bien qu'une fois endormi, tu entendes ma chanson... Je ne suis pas le chantre de la nuit. Je...
28 juin 2012

GRAIN DE SEL DANS LA MER

GRAIN DE SEL DANS LA MER
Et reb Daod : « Nous allons au-devant du visage afin de prendre en défaut – de court – la mort. Ainsi mourons-nous souvent avant elle. » — De quelle mort, reb Daod ? — De la mort des murs, de la mort du rêve dur des murs. Et il ajouta : — ...de ces pierres...
26 juin 2012

EDMOND JABES

EDMOND JABES
- Un soir, tandis que d’un vieux tiroir il retirait, pour moi, des photographies de sa jeunesse, il me rapporta ce dialogue d’un enfant avec sa grand-mère; celle-ci en train de lui montrer le portrait d’une très jolie femme: ” – Grand-mère, qui est cette...
14 juin 2012

LE FOND DE L'EAU...Extrait

LE FOND DE L'EAU...Extrait
(...) Rien que le jour aux raies d'orageuses semailles Rien que l'attrait du jour sur une ombre ensevelie Rien que ton sourire serpent de paille que ton nom d'emprunt velours des cités Au murmure des lointaines cataractes A l'appel pressant des lys ensorcelés...
10 mai 2012

JE BÂTIS MA DEMEURE

JE BÂTIS MA DEMEURE
Je suis à la recherched’un homme que je ne connais pas,qui jamais ne fut tant moi-mêmeque depuis que je le cherche.A-t-il mes yeux, mes mainset toutes ces pensées pareillesaux épaves de ce temps ?Saison des mille naufrages,la mer cesse d’être la merdevenue...
15 mars 2012

TOUJOURS CETTE IMAGE...

TOUJOURS CETTE IMAGE...
Toujours cette image de la main et du front, de l'écrit rendu à la pensée Tel l'oiseau dans le nid, ma tête est dans ma main. L'arbre resterait à célébrer, si le désert n'était partout. Immortels pour la mort. Le sable est notre part insensée d'héritage....
15 mars 2012

EDMOND JABES

EDMOND JABES
Tu parles toujours à partir d’un silence contre lequel tu te briseras. Il n’y aura jamais eu, derrière et devant nous, que le même silence. Le premier. . EDMOND JABES . Photographie Ollivier Cacaud
1 novembre 2011

LES MOTS TRACENT...Extrait

LES MOTS TRACENT...Extrait
Autour d’un mot comme autour d’une lampe. Impuissant à s’en défaire, condamné, insecte, à se laisser brûler. Jamais pour une idée mais pour un mot. L’idée cloue le poème au sol, crucifie le poète par les ailes. Il s’agit, pour vivre, de trouver d’autres...
16 août 2011

ANGOISSE D'UNE SEULE FIN...Extrait

ANGOISSE D'UNE SEULE FIN...Extrait
Il s'aperçut, en vieillissant, qu'une question, pour lui, prenait, chaque jour, plus d'importance: comment ne pas vieillir? Mais il se trompait de question, celle qu'il aurait dû se poser est la suivante : comment, de la sagesse, conserver toute la jeunesse?...
15 août 2011

L'INEFFABLE, L'INAPERCU

L'INEFFABLE, L'INAPERCU
La blancheur – couleur d’absence de couleur – est tellement agressive que, pour être lus, les vocables l’attaquent de front, syllabe après syllabe, lettre après lettre ; jamais collectivement mais isolément. « Stratégie de l’écriture » disait-il. Violence...
18 juin 2011

JE BÂTIS MA DEMEURE, POEMES 1943 - 1957...Extrait

JE BÂTIS MA DEMEURE, POEMES 1943 - 1957...Extrait
Je parle de toinon de ma lampe d’ombrede mon pas de lévrierle vent dans le talon de l’orle vent dehors dedansl’on ne s’entend plus Je parle de toiUne foule répondDes fourmis sans voix sans crisEt pourtantle silence tue comme la mortle silence règne seul...
9 mai 2011

LE LIVRE DES RESSEMBLANCES ...Extrait

LE LIVRE DES RESSEMBLANCES ...Extrait
Aucune clôture n'a de sens dans le désert, dans le vide aucune pensée, aucun livre qui est clôture de toute pensée. Parler du livre du désert est aussi ridicule que de parler du livre du rien. Et pourtant, c'est sur ce rien que j'ai édifié mes livres....
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