
à ma mère
« Les oiseaux ignorants poursuivent leur chemin et nous, très humblement, le poursuivrons aussi, la neige de l’hiver blanchira nos cheveux et la rafale glacée blessera nos tempes. » (Pablo Neruda, Cahiers de Temuco)
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ossature d’Ève pardonnée par la chair ô ma sultane aux épaules larges de rêves
d’instables poèmes où pose ma mère acrobate de l’île mère d‘enfance cherchant bougainvillées et roses sans épines pour ses enfants terrassés des bouges
tout amant mon père aimant du corps humain demoiselles et jolis...
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