
Même si je dois cueillir les pluiesaux sillons de tes os
Mâcher la terre crachée de tes lèvresSemences d'oiseaux nichés dans ton crâne
Ma demeure, les murs aux foudroyants frissons
Ouvrir les trouées sédimentées des montagnes où jouissent les rivières,les jambes déployées aux flancs des crues splendides
Élève ton coeur jusqu'à la cambrure du cielTes anges aux vols blessés dans la nef minérale des sources
Mon intransigeance poussée dans le fatras des corps, l'axe époustouflant des assomptions
Nous ne parlerons qu'aux bêtes...
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