vendredi 20 juillet 2018

XAVIER LAINE ... Extrait

Je reste muet. Fumées et éclairs dans la nuit d’orient, hier comme aujourd’hui brilleront de leur mille feux. La frappe est aveugle, ne regarde rien de ces petites vies qui n’ont rien demandé. Que des hommes en ce triste été puissent plonger leurs mains dans le sang versé et s’en réjouir, voilà qui m’offre la nausée jusqu’au vertige. Qu’il se nomme Allah ou Yahvé, votre Dieu doit souffrir mille martyres, puisqu’en son nom, c’est de sang innocent dont vous vous abreuvez. En cela et quoi qu’en dise les couards, c’est la shoah qui se... [Lire la suite]

samedi 12 avril 2014

LA MAIN OUVERTE...

Je vis en état de provisoire permanent. Un merci sur les lèvres, j'avance où l'ombre s'étend, tenant par la main mon cortège de mots. Je suis parfois chemins étroits de musiques empruntées, pour les besoins de penser comme d'autre ceux de regarder, en fumées, partir leurs rêves. Les miens, je les plante et les arrose, pour qu'ils me donnent fruits bien murs, au matin lent de mes fatigues obscures. Je ne suis pas funambule, non, je tombe et me répand sur les pages en désordre. Je ne suis pas funambule, je vis la main ouverte, c'est... [Lire la suite]
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samedi 15 mars 2014

XAVIER LAINE

Je lis dans le défilement des heures l'absurde destinée de nos pensées dès lors qu'elles s'imaginent en utilité. Elles ne sont que vent, dès lors qu'il faut vivre, ou survivre. Le seul lien ténu qui demeure se tisse alors dans la complicité de la beauté. Elle est l'ultime refuge à l'agitation d'un monde oppressant.    .   XAVIER LAINE   .        
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mardi 13 novembre 2012

XAVIER LAINE

Comme toute nourriture, la lecture nécessite d’être longuement mâchée, son absorption rapide ne pouvant engendrer qu’aigreurs de l’esprit, incohérence des pensées, voire indigence du raisonnement.  Avec la mer commune pour berceau, et des rêves étendus d’une rive à l’autre, lorsque tu fermes les yeux, tu distingues une île, et son reflet dans la houle. Parfois, c’est une écume qui jaillit à l’étrave de ton chemin. Mais toujours tu y reviens et t’assois sur les rochers, juste pour laisser remonter le parfum d’enfance, dans la... [Lire la suite]
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dimanche 11 novembre 2012

ETAT CHRONIQUE DE POESIE 1706

Juste petits pas pressés A la lisière de jour et nuit Petits chuchotis De mots chaloupés Entre sommeil et veille Et Par dessus Longues envolées En moteurs majeurs Roues infinies Sur asphalte et bétons Un petit nuage rose Se pose sur les cils du jour Juste à l’aplomb Des chevelures rousses Feuillages de rouille Lentement déshabillés En transit de saison Une pie perchée Entre deux trainées Jongle avec le temps Qui passe Petite douceur A déguster sans mesure Lente montée de jour tendre Fuite en avant des ombres ... [Lire la suite]
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vendredi 9 novembre 2012

MOTS DE BRAISE ET DE SANG

Aux suicidés du travail   Je ne sais que dire devant la tragédie de ce temps temps d’humanité brisée brûlée étripée perdue   Je ne sais plus où donner de la tête que condamner encore de cette lave bouillante de crimes de meurtres de génocides de viols et de violences   Je ne sais plus quels mots dire qui rendent audible mon dégoût devant l’indifférence le silence   Quel véhicule choisir qui fasse entendre le cri des suppliciés des désespérés   Quelle voix prendre qui hurle assez fort... [Lire la suite]