lundi 1 août 2022

LE CHANT PERDU AU PAYS RETROUVE...Extrait

… Je suis comme un enfant Exaspéré par la peur Qui croit s’en délivrer En chantant, Et je chante Mon nom arabe, Je chante ma terre arabe, Je chante La révélation de l’amour dont on sait Au premier regard Qu’il ne sera jamais recommencé, Je chante Tes longues tresses qui descendent Comme des queues de renard sur tes épaules, Je chante ta bouche Comme une prune éclatée, Je chante Notre encharnellement soudain Porté à son point d’orgue, Je chante l’enfance délirante d’illusions Au midi de son printemps, Je chante ... [Lire la suite]

dimanche 6 mars 2022

TAWFIK ZIAD...Extrait

Et je donnerai la moitié de ma vie A celui qui ferait rire un enfant en larmes Et l'autre moitié pour protéger Une fleur verte en péril . وأعطي نصف عمري للذي يجعل طفلاً باكيا يضحك وأعطي نصفه الثاني لأحمي زهرة خضراء أن تهلك توفيق زيّاد . . . . TAWFIK ZIAD Traduction Jalel El Gharbi . . . .
Posté par emmila à 06:56 - - Commentaires [1] - Permalien [#]
Tags : , , , , , ,
samedi 22 août 2020

ABDLILAH JORIO

EtreLe regard tissé d’anciens étésOuvert sur écume et ciel sacrés,Suspendus, mes nuages blanchisD’instants d’hier bleuis.Ils connaissent tes fêlures,Apprivoisent mes blessures,Traversent, et s’enfuient. Manteau tricoté de mes vies antérieuresSagement posé sur l’instant,Ecran blanc de silence pesant,Protège aujourd’hui les amours de l’heure.Mystère, ailes de désirs et d’impuissance,Vertige à la recherche de sens,Tiens au fond de moi ce reste de vie,Ce souffle retenu à l’envie,Plus lourd, plus fort que le vide,Avant de t’envoler aux... [Lire la suite]
vendredi 19 janvier 2018

OXYGENE

Traduire en poésie les soubresauts de l’histoire provoqués par les mouvements populaires du Maghreb et du Proche-Orient ne saurait faire l’économie d’un souffle puissant. C’est par un tel souffle que ce poème voudrait rendre compte de la nouvelle saison historique du printemps arabe.   .   Écoute où que tu sois le chant de ceux qui vivent de l’air dont se nourrit l’espritOn dit qu’un vent de liberté souffle après bien des lustres à l’aune d’un continentSur une terre damnée léguée de despote à despote aux crimes... [Lire la suite]
jeudi 12 octobre 2017

CONSEILS AUX MIENS POUR APRÈS MA MORT

Merci à Marie-Paule et Raymond Farina . Si parmi vous un jour je mourais  - mais mourrai-je jamais -  ne récitez pas sur mon cadavre des versets coraniques mais laissez-les à ceux qui en font commerce ne me promettez pas ces deux arpents de paradis   - car je fus heureux sur un seul arpent de terre -   ne consommez pas le troisième jour après ma mort le couscous traditionnel ce fut là en effet mon plat préféré ne saupoudrez pas ma tombe de graines de figue pour que les picorent les petits... [Lire la suite]
mardi 18 juillet 2017

A PEINE UN SOUFFLE, OEUVRE POETIQUE COMPLETE...Extrait

Un livre va s'écrire sur une feuille de porphyre Pourquoi la colère qui monte adoucit les mots et les chante Pourquoi le sourire sur le visage qui va mourir métamorphose en soleil un dernier râle La vie vécue recommence le destin d'une autre vie Elle ensemence son cresson sur un lit de tessons Un livre est un ramier au plumage de papier Mais dans ce lieu providentiel l'abeille ne reconnaît pas son miel   .     ABDELAZIZ  MANSOURI     .   . Photographie Thami Benkirane ... [Lire la suite]

samedi 24 juin 2017

EXPRESSION DU VOYAGE INTERIEUR

«Aux dernières tables de la nuit Et pour en être là que faut-il Je rêve à des femmes comme des poèmes Dans l’alphabet des oiseaux Lorsque l’amour est une momie Les gens qui dorment comme des oiseaux Chacun un cristal de nuit Sont des petits jardins Plongés dans l’eau des rêves Où tout est fou Rêves  à de grandes lunes Qui les éclairent  du dedans A perte de vue Et l’amour est une allée Jonchée de baisers  Et d’aube Ne réveillez pas l’enfant qui dort La folie est aux cimes des arbres belle de... [Lire la suite]
samedi 24 juin 2017

AUX SILLONS DU LIRE

«Toi qui sais pétrir la «pierre errante» La ciseler au ciel de l’enfance De «la semence de l’eau » surgit Transparence à l’aube des solitudes tues Faut-il attendre la moisson des orages Pour décloisonner éclairs et appels de la mort ? Ceux qui illuminent les ténèbres de l’exil Miroir fugace à la parole risquée Ton verbe tranche la fulgurance mue Afflue la source de l’immuable agonie Le Poème la reflue gravée entre mer et désert Ainsi rayonne une obscure clairvoyance Polyphonique le poème sonate Retrace la... [Lire la suite]
samedi 24 juin 2017

MARGUERITE A LA SOURCE...Extrait

«Il me revient parfois à la saison des transhumances une soif de pays sans cartes ni barbelés un désir de terre à façonner comme glaise redonner souffle aux choses mortes faire vivre les pierres au-dedans de moi-même afin que se bâtisse un cloître de soleil où les haies d’herbes folles seraient une prière et la branche brisée une chanson d’été   .   CLAUDE BENADY     .    
lundi 12 juin 2017

BLEU SEULEMENT

A la lisière seulement ce vent qui bruisse Une basse à laquelle s’accommode le temps Une illusion de soleil et de verdure Derrière laquelle vont tous nos maux Le bleu seulement le bleu Une promesse de repos une étamine Sur le grand lit des désespoirs Sur le patchwork des espérances Une veille parcimonieuse et altérée De vains rêves que nous faisons Et qui s’étiolent ainsi que des soleils levants Que la lumière écartèle et tue Le bleu seulement le bleu Offrande des silences Ceux que nous avons sertis Des pierres que nous avons... [Lire la suite]