vendredi 6 septembre 2019

REVERENCE A LA VIE

"Parce que la destruction de la nature rapporte de l'argent. L'Etat est un monstre cruel qui ne voit chaque fois que son intérêt. Et lorsque certains hommes politiques affirment que la morale s'arrête au seuil de la raison d'Etat, ils nous font comprendre qu'ils nous prennent pour des imbéciles. L'Etat ne connaît tout simplement pas la morale."   .   THEODORE MONOD (1902-2000) Conversations avec Jean-Philippe de Tonnac. Bernard Grasset, Paris, 1999. .   "Ce qu'on peut critiquer, c'est cette... [Lire la suite]

jeudi 20 septembre 2018

TERRE ET CIEL...Extrait

"L'homme moderne redoute le silence car il pressent, confusément, que le silence est une terre de confrontation avec l'essentiel, avec nous-même, avec notre vocation d'homme. Il faut plonger dans le silence comme on s'aventure dans le désert. Il nous faut retrouver le chemin du silence."   .     THEODORE MONOD     .
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mardi 5 mars 2013

ET SI L'AVENTURE HUMAINE DEVAIT ECHOUER...Extrait

Comment le christianisme officiel, institutionnel, celui des conciles, des confessions de foi ou des dogmes, celui de la théologie aura-t-il pu ignorer deux mille ans durant le dramatique et pathétique problème de la condition animale sans songer à prendre résolument parti contre les bourreaux, sans faire sa place dans son enseignement, dans ses traités, ses manuels et ses catéchismes à la souffrance des bêtes, éternelles victimes de la cruauté des hommes ?  Pourquoi un silence à la fois si pesant et si durable qu'on pourrait se... [Lire la suite]
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mardi 9 octobre 2012

CRAS TIBI

Aux déserts du cosmos aventurer la chasse Sans but et sans gibier qui nous rue au trépas, Aux ronces des sentiers ensanglanter nos pas, Aux sables ignorés poser la vaine trace   Offerte à l'implaccable vent qui tout efface, S'élancer au mirage et céder aux appâts Les plus vils, le clinquant, la chair, l'affreux repas Où ricanent, gorgés, le fauve et le rapace,   Achopper aux cailloux, buter aux fondrières En aveugle, à tâtons, aux nuits empérières, Sans trêve et sans espoir vers un morne horizon   ... [Lire la suite]
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dimanche 6 février 2011

L'EMERAUDE DES GARAMANTES...Extrait

La halte méridienne est torride ? L'ombre de cette épine est maigrelette ? Ce sable brûlant ? Ces cailloutis croulants et coupants ? Cette eau nauséabonde ? Ce vent diabolique ? Cette nuit glacée ? Ne te plains pas. Il n'y a personne pour t'entendre et s'apitoyer sur tes petites misères. Supporte. Patiente. Serre les dents. La revanche, tôt ou tard, viendra.D'ailleurs, je te connais bien. Quand elle sera venue, cette vengeance tant espérée, quand tu coucheras, rassasié de mets délicats qui n'auront pas craqué sous la dent, désaltéré... [Lire la suite]
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lundi 12 juillet 2010

MEHAREES...Extrait

D' ailleurs, passant de la mer au désert, faisais-je plus que changer d'océan ? Qu'il soit d'eau ou salée, de sables ou de cailloux, c'est toujours un océan. Et voilà pourquoi, à les avoir vécues tour à tour, on découvre tant de points communs entre la vie du marin et celle du Saharien, une secrète et profonde parenté. Matérielle, tant les deux milieux - au sens biologique du mot - sont, malgré les apparences, comparables, et partant, psychologiques aussi. Le monde polaire, océans de glace et déserts de neige, compléterait la trilogie... [Lire la suite]
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mardi 18 août 2009

LE ROI DEVENU FOU....Extrait

« Ce que l’on appelle la crise de l’environnement est tout simplement le résultat d’une violation sans cesse aggravée des lois de l’écologie, fondées sur l’interdépendance des êtres vivants entre eux et avec leur milieu physique. Dans une première phase, l’homme reste un prédateur parmi d’autres, occupant une modeste place dans la biocénose originelle. Mais avec le perfectionnement de ses techniques, avec le biface, le flèche, le feu, son efficacité s’accroît sensiblement. Tandis que se développe la révolution néolithique, la... [Lire la suite]
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mardi 18 août 2009

LE CHERCHEUR D'ABSOLU...Extrait

Au désert, l’heure du thé est un moment de repos, mais aussi une cérémonie. Il faut trouver du bois, rarissime. Préparer le feu. Le premier thé est amer comme la vie. Pour ma part, je n’ai pas trouvé la vie amère, car j’ai été doté de grands privilèges. La vie a aiguisé ma curiosité, mon goût de la recherche. Mon étonnement est insatiable. Le deuxième thé est fort comme l’amour, le troisième suave comme la mort . THEODORE  MONOD .
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dimanche 26 juillet 2009

SORTIE DE SECOURS...Extrait

La nuit, maintenant, est descendue sur la terre. L’Afrique a refermé son polychrome éventail. Elle entre dans la paix du sommeil. Seigneur, bénissez, dans tous les villages de cette Afrique, ces hommes qui dorment, mais aussi le poussin de l’aigrette, le faon de la gazelle, et l’arbre qui souffre au fond de vos déserts, et le beau mil qui, silencieux mais obstiné, mûrit son bon grain. . .   THÉODORE  MONOD . .  
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mercredi 22 avril 2009

CITATION

"Notre civilisation est à certains égards inhumaine, profondément inhumaine, parce qu'elle a opté pour le plus contre le mieux, c'est-a-dire pour la quantité plutôt que la qualité. On pourrait aussi dire pour l'avoir plutôt que l'être. Cela donne des hommes vides aux mains pleines...". THEODORE  MONOD .
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