
Plus j’avance, immobile, sur le tapis roulant
De cette vie brouillonne, partie dans tous les sens,Plus l’on s’entend, les animaux et moi, les plantes et moiLes enfants aussi, sans doute parce que nous ne sommes pasTravestis d’oripeaux, bardés de faire semblant, Qu’on se cause de là où est la vie, ce petit machin rouge palpitant,Peut être aussi que je les rassureComprenant qu’ils n’ont rien à craindre si je suis làJ’appartiens à la meute des VivantsDe ceux et celles Qui parlent aux caillouxA la pluie à la folie et ramènent les...
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