
"J'appartiens à un pays que j'ai quitté. Tu ne peux empêcher qu'à cette heure, s'y épanouisse au soleil toute une chevelure embaumée de forêts. Rien ne peut empêcher qu'à cette heure l'herbe profonde y noie le pied des arbres d'un vert délicieux et apaisant, dont mon âme a soif... Viens, toi qui l'ignores, viens que je te dise tout bas : le parfum des bois de mon pays égale la fraise et la rose ! Tu jurerais, quand les taillis de ronces y sont en fleurs, qu'un fruit mûrit on ne sait où, - là-bas, ici, tout près, - un fruit...
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