samedi 28 mai 2022

UN TEMPS A S'OUVRIR LES VEINES...Extrait

Si je nomme c'est pour un moindre mal Pierre Pain ou Pomme Licorne ou Cheval . Si je nomme c'est pour respirer mieux dans le nid de feu dans l'écorce d'automne . Si je nomme c'est pour durer encore un peu dans le miroir de vos yeux le vert de vos paumes. . . . . . si nombro es por un mal menor Pan Piedra o Manzana Unicornio o Caballo   si nombro es para respirar mejor en el nido de fuego en la corteza de otoño . si nombro es para durar un poco mas en el espejo de tus ojos en el verde de tus... [Lire la suite]
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samedi 22 janvier 2022

ENTRE LE VIDE ET L'ILLUMINATION...Extrait

Arrache-moi doucement à l'enveloppe de chair qui m'opprime me tourmente et m'étrangle Arrache-moi doucement à la griffe de la douleur Qu'un moment je sois tout entier un homme Conduis-moi au pays qui n'existe que lorsque tes doigts brûlent Et que tes cheveux répandent dans la chambre Une odeur de terre d'aube et de terre mouillée Ne parle pas l'Amour est un long silence Habité par un verbe tout-puissant qui sourd des feuilles et des eaux Et des deux corps qui se fondent ensemble Arrache-moi doucement aux masques... [Lire la suite]
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jeudi 28 octobre 2021

ARRACHE-MOI DOUCEMENT

Arrache-moi doucement à l'enveloppe de chair qui m'opprime me tourmente et m'étrangle Arrache-moi doucement à la griffe de la douleur Q'un moment je sois tout entier un homme   Conduis-moi au pays qui n'existe que lorsque tes doigts brûlent Et que tes cheveux répandent dans la chambre Une odeur de terre d'aube et de terre mouillée   Ne parle pas l'Amour est un long silence Habité par un verbe tout-puissant qui sourd des feuilles et des eaux Et des deux corps qui se fondent ensemble   Arrache-moi doucement... [Lire la suite]
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dimanche 28 octobre 2018

NULLE PART

Nous n'habitons nulle part nous ne brisons de nos mainsrouges de ressentiment que des squelettes de ventnous tournoyons dans un désert d'images diffusées par lesinvisibles ingénieurs du monde de la séparation permanenteretranchés dans les organismes planétaires planificateursinfatigables du spectaclenous ne sommes rien nous ne sommes qu'absenceune brûlure qui ne cesse pas nous n'embrassons nulle bouchevraie nous parlons une langue de cendres nous touchonsune réalité d'opérettenous n'avons jamais rendez-vous avec nous-mêmesnous nous... [Lire la suite]
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lundi 2 juillet 2018

EN GUISE DE SANG

   Je suis ce sang        qui souvent se love        en véhémences colorées        je suis ce sang        qui bouleverse        les plans d'états-majors        bouscule les lampes        se faufile dans les veines        des... [Lire la suite]
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mardi 14 novembre 2017

LA FIN SE LEVE

La fin se lève. Qui a parlé. Moi, un inconnu, un fantôme. Nous habitons une terre féroce où les « Droits de l’homme » sont au mieux notre misérable butin. Dans la mort qui monte, j’entends tourner les roues maléfiques qui broientvictimes et bourreaux, pêle-mêle.Le flanc percé d’une lance longue et fourbe, l’homme saigne.La lumière a rétréci dans notre regard jusqu’à épouser la dimension de la plus minuscule piécette d’argent.La fin se lève ?Mais  nous  n’avons  pas  encore  donné ... [Lire la suite]

lundi 3 juillet 2017

L'ALBUM...Extrait

Un soirj'ouvre l'albumpour ne pas être seulLes photos n'ont pas jauniDans la forêt de MarlyJean Rousselot fait la course avec son ombreles arbres applaudissentUn jardin entre dans l'étéMichel Manoll invente des bouquetsaux couleurs de la liturgieJean Bouhier marche sur la merDans les yeux de Luc Bérimontdes jeunes filles nous sourientGuillevic à La Forê t Sainte -Croixdonne des leçons de solfège au merle…Et Laude encoreles yeux fermésécoutantsa chienne de vieaboyer à la mort   . SERGE WELLENS  Poèmes de l'inconfort . ... [Lire la suite]
mardi 13 juin 2017

ANDRE LAUDE...Extrait

... Le paysage de l’enfance morte s’étend devant nos yeux En pure perte nous cherchons le visage du père, le visage de la mère Cette solitude n’a pas de nom, Rien qu’un immense désert ossifié. Nous avions vécu, par instants miraculeux, d’herbes folles, de fruits sauvages, acides Puis vînt le temps de la grande famine Alors nous entrâmes dans les villes avec l’allure superbe de ces lions aux ongles coupés aux crocs limés. Tout meurt sous les paupières des rêveurs obstinés, Y compris la mort. ... . ANDRE... [Lire la suite]
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samedi 3 juin 2017

OCCITANIE...Extrait

Chaque foisje me hisse hors des fersjusqu'à ton frontpour le meilleuret pour le pireje lie mes lèvres à tes lèvresdans un espace de chaleur animalechaque matinj'apprends pas ta boucheles nouvelles fraīches de la vieet puis je descendsdans la rue où respirent les hommessoleils inachevésje me frotte à leurs rides muettesà leurs paumes ronces et rosesà leurs joies d'enfants à leurs cruautés énigmatiquesTu es dans mon ombretu brûles dans mon regardtu sépares la paille et le grainje leur montre le chemind'ailes et d'étoiles possiblecent... [Lire la suite]
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mercredi 3 mai 2017

OEUVRE POETIQUE...Extrait

"Je suis la rage, la rage universelle contre les limites La fleur, la Fleur d'acier La Fleur parmi les ruines La fin se lève ? Qui a parlé. Moi , un inconnu, un fantôme. Nous habitons une terre féroce où les "droits de l'homme" sont au mieux notre misérable butin. Dans la nuit , j'entends tourner les roues maléfiques qui broient victimes et bourreaux, pêle-mêle. Le flanc perçé d'une lance longue et fourbe, l'homme saigne. La lumière a rétréci dans nos regards jusqu'à épouser la dimension de la plus minuscule piécette d'argent. La... [Lire la suite]