
Le jour est proche où la matière aura à ce point écrasé l'Esprit qu'il n'en restera rien. Pas même un parchemin maculé de sang pour en commémorer le souvenir. Les fils ne reconnaitront plus les pères ni les mères, devenus des étrangers au sein de leur propre foyer. Les filles seront troquées contre quelque avantage pécunier. A la place des oliviers, des glaives sortiront de terre que l'on s'empressera aussitôt de déterrer puis d'affûter, afin de détruire tout ce qui rappellerait encore de près ou de loin, l'amour que les hommes des...
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