
Ce château m'appartient ce soir jusqu'à la gorge Mon cri nourrit la nuit tournante des couloirs Et les grands escaliers que mes pas interrogent Et l'ombre d'un passé qui voûte le miroir J'ai refermé sans bruit les ailes des horloges Et décousu tout un réseau de portes vierges De mémoire Mon souffle aiguise une épée morte Et mon regard Ouvre un bal sous la peau d'un crime par hasard Tous les tableaux que je rencontre me ressemblent Toutes les rondes que j'allume tournent court Pourtant je puis ici filer le feu Et tout...
[Lire la suite]