mercredi 8 juin 2022

LES LETTRES DE RODEZ...Extrait

« il n'y a plus d'amour, plus même de haine, tous les corps sont repus, les consciences résignées. Il n'y a même plus l'inquiétude qui a passé dans le vide des os, il n'y a plus qu'une immense satisfaction d'inertes, de boeufs d'âme, de serfs de l'imbécillité " . . . . . ANTONIN ARTAUD  . . . . Oeuvre Daniel Nadaud
Posté par emmila à 13:28 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , ,

samedi 12 février 2022

LE THEATRE ET SON DOUBLE...Extrait

"Si le signe de l'époque est la confusion, je vois à la base de cette confusion une rupture entre les choses, et les paroles, les idées, les signes qui en sont la représentation. On juge un civilisé à la façon dont il se comporte, et il pense comme il se comporte ; mais déjà sur le mot de civilisé il y a confusion ; pour tout le monde un civilisé cultivé est un homme renseigné sur des systèmes, et qui pense en systèmes, en formes, en signes, en représentations.Toutes nos idées sur la vie sont à reprendre à une époque où rien n'adhère... [Lire la suite]
Posté par emmila à 14:30 - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , , , , ,
jeudi 16 août 2018

ANAÏS NIN, LETTRE A ANTONIN ARTAUD

"Le toi qui fait presque mal tellement il lie..."  18 juin 1933.   . "Nanaqui,   Je voudrais revivre mille fois ce moment sur les quais, et toutes les heures de cette soirée. Je veux sentir encore cette violence et votre douceur, vos menaces, votre despotisme spirituel… toutes les craintes que vous m’inspirez, et les joies si aiguës. Craintes parce que vous attendez tant de moi… l’éternité, l’éternel… Dieu… ces mots… Toutes ces questions que vous m’avez posées. Je répondrai doucement à vos questions. Si j’ai... [Lire la suite]
Posté par emmila à 09:22 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , ,
mercredi 30 août 2017

ANTONIN ARTAUD...Extrait

" Il y a dans tout dément un génie incompris dont l'idée qui luisait dans sa tête fit peur, et qui n'a pu trouver que dans le délire une issue aux étranglements que lui avait préparé la vie."     .   ANTONIN ARTAUD   .   Oeuvre Tchoba www.tchoba.com
Posté par emmila à 18:40 - - Commentaires [1] - Permalien [#]
Tags : , , , , , ,
dimanche 11 juin 2017

ARTAUD

Artaud je vois autour de toi Adamov Henri Thomas le fragile Prevel aussi et je te vois rôder toi-même autour de ce déchirement de toi mais tu n’approches qu’en silence comme le tzigane qui offre aux derniers clients du dimanche un violon hérissé de cordes cassées Artaud Antonin chien fidèle des bars où tourne le soleil et son train dans la laque rougie et profonde des verres miraculeux animal légendaire avaleur de sabres derviche malin immortel dans la ménagerie de ton corps l’écho des cordes cassées dure encore     . ... [Lire la suite]
Posté par emmila à 18:50 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , ,
vendredi 26 août 2016

LE THEATRE ET SON DOUBLE, PREFACE

« Jamais, quand c'est la vie elle-même qui s'en va, on n'a autant parlé de civilisation et de culture. Et il y a un étrange parallélisme entre cet effondrement généralisé de la vie qui est à la base de la démoralisation actuelle et le souci d'une culture qui n'a jamais coïncidé avec la vie, et qui est faite pour régenter la vie. Avant d'en revenir à la culture, je considère que le monde a faim, et qu'il ne se soucie pas de la culture ; et que c'est artificiellement que l'on veut ramener vers la culture des pensées qui ne sont tournées... [Lire la suite]
Posté par emmila à 13:11 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , , , ,

mardi 4 novembre 2014

L'OMBILIC DES LIMBES....Extrait

Là où d’autres proposent des œuvres je ne prétends pas autre chose que de montrer mon esprit. La vie est de brûler des questions. Je ne conçois pas d’œuvre comme détachée de la vie. Je n’aime pas la création détachée. Je ne conçois pas non plus l’esprit comme détaché de lui-même. Chacune de mes œuvres, chacun des plans de moi-même, chacune des floraisons glacières de mon âme intérieure bave sur moi. Je me retrouve autant dans une lettre écrite pour expliquer le rétrécissement intime de mon être et le châtrage insensé de ma vie, que... [Lire la suite]
Posté par emmila à 03:15 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , ,
dimanche 22 septembre 2013

LETTRE AUX RECTEURS DES UNIVERSITES EUROPEENNES

Monsieur le Recteur,   Dans la citerne étroite que vous appelez «Pensée», les rayons spirituels pourrissent comme de la paille. Assez de jeu de langue, d’artifices de syntaxe, de jongleries de formules, il y a à trouver maintenant la grande Loi du cœur, la Loi qui ne soit pas une loi, une prison, mais un guide pour l’Esprit perdu dans son propre labyrinthe. Plus loin que ce que la science ne pourra jamais toucher, là où les faisceaux de la raison se brisent contre les nuages, ce labyrinthe existe, point central où convergent... [Lire la suite]
Posté par emmila à 15:07 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , , , , ,
dimanche 22 septembre 2013

HELIOGABALE OU L'ANARCHISTE COURONNE...Extrait

   La force qui recharge les mas­ca­rets, qui fait boire la mer à la lune, qui fait mon­ter la lave dans les entrailles des vol­cans; la force qui secoue les vil­les et qui assè­che les déserts; la force impré­vi­si­ble et rouge qui fait grouiller dans nos têtes les pen­sées comme autant de cri­mes, et les cri­mes comme autant de poux; la force qui sou­tient la vie et celle qui fait avor­ter la vie, sont autant de mani­fes­ta­tions soli­des d’une éner­gie dont le soleil est l’aspect lourd. ... [Lire la suite]
Posté par emmila à 14:45 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , , , ,
mardi 4 décembre 2012

1993- EN COMPAGNIE D'ANTONIN ARTAUD

Posté par emmila à 23:35 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , ,