jeudi 21 novembre 2019

EXISTIAN TUS MANOS/IL EXISTAIT TES MAINS

  Un día el mundo se quedó en silencio.Los árboles, arriba, eran hondos y majestuososy nosotros sentíamos bajo nuestra pielel movimiento de la tierra. Tus manos fueron suaves en las míasy sentí al tiempo la gravedad y la luzy que vivías en mi corazón. Todo era verdad bajo los árboles,todo era verdad. Yo comprendíatodas las cosas como se comprendeun fruto con la boca, una luz con los ojos.     .     Un jour le monde devint silencieux ;les arbres, là-haut, étaient profonds et majestueux,et nous sentions... [Lire la suite]

mercredi 10 août 2016

VI LAVANDAS SUMERGIDAS

Ví lavandas sumergidas en un cuenco de llanto y la visión ardió en mí. Más allá de la lluvia ví serpientes enfermas -bellas en sus úlceras transparentes-, frutos amenazados por espinas y sombras, hierbas excitadas por el rocío. Ví un ruiseñor agonizante y su garganta llena de luz. Estoy soñando la existencia y es un jardín torturado. Ante mí pasan madres encanecidas en el vértigo. Mi pensamiento es anterior a la eternidad pero no hay eternidad. He gastado mi juventud ante una tumba vacía, me he extenuado en preguntas que aún percuten... [Lire la suite]
mercredi 3 mars 2010

CLARTE SANS REPOS...Extrait

Au point où en sont les choses, de quelle clarté perdue venons-nous ? Qui peut se souvenir de l'inexistence ? Il serait sans doute plus doux de revenir, mais nous entrons indécis dans une forêt d'aubépines. Il n'y a rien au-delà de l'ultime prophétie. Nous avons rêvé qu'un dieu nous léchait les mains : nul ne verra son masque divin. Au point où en sont les choses, la folie est parfaite. .. .ANTONIO  GAMONEDA . . .    
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dimanche 26 avril 2009

DESCRIPTION DU MENSONGE...Extrait

La rouille s'est posée sur ma langue comme la saveur         d'une disparition.        L'oubli est entré dans ma langue et je n'ai eu d'autre         conduite que l'oubli,    et je n'ai accepté d'autre valeur que l'impossibilité.    Comme un bateau calcifié dans un pays d'où la mer s'est retirée,    j'ai écouté la reddition de mes os s'établissant dans        le repos ;    j'ai écouté la... [Lire la suite]
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jeudi 20 novembre 2008

PIERRES GRAVEES...Extrait

Tu peux gémir dans ta lucidité,ah solitaire, mais alors défais-toide la véracité dans la douleur. La langues’épuise dans la vérité. Parfois arrivel’incessant, celui qui devient fou : il parleet l’on entend sa voix, mais pas sur tes lèvres :c’est la nudité qui parle, c’est l’oubli.. . . ANTONIO  GAMONEDA . . . .  
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samedi 13 septembre 2008

CLARTE SANS REPOS

  Peut-être que je me succède à moi même. Je ne sais pas qui mais quelqu'un est mort en moi.Il pressentait lui aussi hier la disparition et il était menacé par la lumière, maisaujourd'hui c'est un autre couteau que j'ai devant mes yeux.   Je ne veux pas être mon propre inconnu, je suis encombré par les visions.Il est difficile   de faire circuler tous les jours la lumière dans les veines et travailler à la contractionde visages inconnus jusqu'à ce qu'ils se transforment en faces aiméespour pleurer ensuite parce que... [Lire la suite]
Posté par emmila à 18:58 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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