jeudi 8 août 2019

JEAN DIHARSCE...Extrait

... les enfantsde mon temps(nous eumes de la chance)levaient les yeux au ciel Picasso y traçait des colombesles adultes d'alors avaient tant de mémoirequ'ils savaient se tenirau moins pour l'essentiel se taire pour recueillir l'oiseau     .     JEAN DIHARSCE     .    Oeuvre Pablo Picasso    
Posté par emmila à 13:33 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , , ,

mercredi 6 décembre 2017

JOXE ARREGI...Extrait

Qu’est-ce donc la foi si ce n’est l’assurance qui te permet de fouler le sol comme terre sacrée et de faire un pas vers ton frère? Je parle de la foi, non des croyances. Je parle de la foi, non des religions.Lorsque je dis foi, je me réfère à cette petite flamme qui scintille sans cesse dans tous les cœurs, dans le tien également, bien que parfois tu sentes qu’elle est éteinte. C’est le même feu qui brûle dans le cœur de la Terre et des étoiles, des atomes et des galaxies. C’est la flamme de la Vie, et la flamme de la Vie est le Cœur... [Lire la suite]
mercredi 29 novembre 2017

JEAN-MICHEL MAULPOIX...Extrait

La promenade n'est pas aussi éloquente que le voyage. Un murmure lui suffit, c'est pourquoi elle aime tant longer les ruisseaux. Attentive, elle écoute et ne parle guère. Son allure est légère, son souffle est régulier, rien n'affole son haleine. Si parfois son cœur bat plus vite, ce n'est pas qu'elle se précipite, mais qu'elle s'immobilise. Tout près, le monde a sursauté : l'envol d'un oiseau tressaillant dans les feuilles, un rayon de soleil ou quelque coup de vent, coup d'amour, coup de grâce...La promenade aime les surprises, ces... [Lire la suite]
mercredi 8 novembre 2017

VAHAN TEKEYAN

Que me reste-t-il de la vie ? Que cela est étrange, il ne me reste que ce que j'ai donné aux autres.   .   VAHAN TEKEYAN (1878 - 1945) poète arménien   .  
mercredi 27 septembre 2017

DES AILES

Si l'on garde les yeux ouverts même le désespoir à des ailes ...   .   Blanche de Richemont     .
Posté par emmila à 09:03 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , , ,
mardi 26 septembre 2017

BERNARD PERROY...Extrait

Les mains tendues vers le rebord du jour, vers une joue, une larme, une page, un regard, un simple vol d’oiseau, une luisance d’herbe, pour y cueillir le fruit de ce qui me dépasse hors de prix dans ma vie comme un feu perpétuel couvant sous la cendre.   .     BERNARD PERROY     .   Photographie Jean-loup Sieff    
Posté par emmila à 11:28 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , , , ,
jeudi 27 avril 2017

ENFANT NU COMME L'INSTANT AUX RUINES DE LA DUREE

Sur le mur de la maison détruite demeure le papier peint,comme demeure le poème, une fois le cœur démoli.Vert, violet, de gros dessins jolis, ce papier fossilea la fraîcheur des sentiments neufs,comme le poème dévoile son cœur d’enfant, à l’épreuve du temps.Sur le mur de la demeure en ruines, le papier peint s’expose,à la façon du nourrisson, orphelin d’intention,Œdipe, Moïse, Dionysos ou Persée, Gilgamesh…tous ceux-ci qui, humblement, parmi les roseaux,au creux des flots ou bien à flanc de coteau,sur la roche escarpée se pénètrent... [Lire la suite]
Posté par emmila à 12:57 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , , , , , , , , , ,
dimanche 9 août 2015

LA PREUVE PAR LE MIEL...Extrait

"Toujours il récitait de la poésie". Des poémes entiers qu'il apprenait par coeur ou bien qu'il me lisait et je l'imaginais en train de les réecrire, pour moi seule. La poésie était-elle une des clés de mon corps? La poésie était entre nous. Il m'aimait avec les vers des autres. Lorsqu'il partait en voyage, il me téléphonait pour me donner le nom d'un recueil ou d'un poéme. Je cherchais le poète, je lisais je me rendais compte qu'il était pour moi. Pessoa, Cavafy, Char, Michaux et d'autres que je ne connaissais pas. Je suis devenue... [Lire la suite]
Posté par emmila à 21:53 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , ,
samedi 19 janvier 2013

TOUT N"EST PAS DIT

Croire que « tout a été dit » et que « l’on vient trop tard » est le fait d’un esprit sans force, ou que le monde ne surprend plus assez. Peu de choses, au contraire, ont été dites comme il le fallait, car la secrète vérité du monde est fuyante, et l’on peut ne jamais cesser de la poursuivre, l’approcher quelquefois, souvent de nouveau s’en éloigner. C’est pourquoi, il ne peut y avoir de répit à nos questions, d’arrêt dans nos recherches, c’est pourquoi nous ne devrions jamais connaître la mort intérieure, celle qui survient quand... [Lire la suite]