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Ô ma jeunesse labourée,à peine découverte, à peine libre,mais libre enfin de regagner ses jachères…
Je me suffis de mes assolements.
Paresse est force de fou,caresse de loup, silence de Grand-Messe ;temps de glace, hiver sourd,temps de chasse pour vousmes poux, mes rêves, mes douxnourrissons du carnage.
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PHILIPPE LEOTARD
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à ce point du soir c’est là, vois-tu que le verbe devrait se saisir des corps épars des âmes concassées les étreindre au plus vide de leur manque bercer leur moelle et écrire tendrement à même leurs veines le mythe jamais écrit de la consolation
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FLORENCE NOËL
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Il y eut le vol du Temps durant des millénaires, tandis que l'homme se composait.
Vint la pluie à l'infini; puis l'homme marcha et agit. Naquirent les déserts; le feu s'éleva pour la deuxième fois. L'homme alors, fort d'une alchimie qui se renouvelait, gâcha ses richesses et massacra les siens. Eau, terre, mer suivirent, cependant qu'un atome résistait. Ceci se passait il y a quelques minutes.
Détesté du tyran quel qu'en soit le poids. Et pour tout alpage, l'étincelle entre deux flammes.
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Le présent-passé, le futur-présent.... [Lire la suite]