
Derrière le portail, dans les dix-huit carats de la rosée
Vient se baigner ta fiancée.
Elle plonge en tremblant dans ta palette, en même temps
Que de bleus parfums balsamiques.
Ton imagination devient jardin... Ô nuit de rossignols !
S’embrassent les couleurs. Ton pinceau lui-même
Est un homoncule
Sur la Voix lactée de la toile
La tête à l’envers
Et s’offrent en lui des secrets charnus,
Pommes tièdes, fruits féminins,
Ses couleurs libèrent le bien que le jardin
Cache sous ses voiles de brume.
. ...
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