
Pour nous aimer des yeux,Lavons nos deux regards de ceuxQue nous avons croisés, par milliers, dans la vieMauvaise et asservie.
L’aube est en fleur et en roséeEt en lumière tamiséeTrès douce ;On croirait voir de molles plumesD’argent et de soleil, à travers brumes,Frôler et caresser, dans le jardin, les mousses.Nos bleus et merveilleux étangsTremblent et s’animent d’or miroitant ;
Des vols émeraudés, sous les arbres, circulent ;Et la clarté, hors des chemins, des clos, des haies,BalaieLa cendre humide, où traîne encor le crépuscule.
...
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