vendredi 16 décembre 2022

JOUR DE GRIS ....Extrait

On passe quelques mois Quelques années sur la terre Sans comprendre vraiment Ni ses parents ni ses enfants. On passe son temps à traverser la rue Tout en récitant des prières Pour finir par comprendre Que le ciel est désolé ou désert. Les Dieux sont des icônes de poussière Au fond du jardin de son père. Comme le fatras de l’enfance dans les bassines Les repas de famille sur les chaises du silence familier Comme la brouette dans son nid d’étoiles oubliées La mémoire est un désordre de locataire. Comme tout ce qui semble... [Lire la suite]
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vendredi 31 décembre 2021

2021 - BILAN

Le bilan de cette année 2021 est tout aussi catastrophique que 2020...Je ne vais pas là, énumérer la longue litanies des malheurs, sinon que les deuils ont encore touché nombre de familles, et que le monde n'est pas loin d'exploser comme une cocotte-minute, sous la pression d'une crise sanitaire interminable, qui met à mal la santé mentale et physique de beaucoup d'entre nous, d'entre vous...Donc pas de quoi se réjouir d'un avenir commun incertain , à constater les trop nombreux " tripatouillages " de la part des scientifiques et des... [Lire la suite]
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samedi 13 avril 2019

LETTRE OUVERTE D'UN CORSE A EMMANUEL MACRON

  "En visite en Algérie lors de votre campagne de 2017 vous avez déclaré : "la colonisation fait partie de l'histoire française. C'est un crime, c'est un crime contre l'humanité, c'est une barbarie. Et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face, en présentant nos excuses à l'égard de celles et de ceux envers qui nous avons commis ces gestes." Les Corses, nationalistes ou pas, ne trouvent dans votre propos rien à redire, eux qui subissent la colonisation de votre pays depuis 1768 : -1768-1769 Conquête militaire... [Lire la suite]
dimanche 2 décembre 2018

LES SEPT SOLITUDES....Extrait

  L’année était du temps des souvenirs, Le mois était de la lune des roses, Les cœurs étaient de ceux qu’un rien console. Près de la mer, des chants doux à mourir, Dans le crépuscule aux paupières closes ; Et puis, que sais-je ? Tambourins, paroles. Cris de danse qui ne devaient finir, Touchant désir adolescent qui n’ose Et meurt en finale de barcarolle. — T’en souvient-il, souvient-il, Souvenir ? Au mois vague de la lune des roses. Mais rien n’est resté de ce qui console. Est-ce... [Lire la suite]
samedi 29 septembre 2018

BRUNO RUIZ

Ce peu de temps qui resteA ce corps qui s’enliseJe le veux souverainSous la lune compliceJe le veux dans ta mainPlus léger qu’une abeilleComme un coussin d’étéLa flèche d’un hiverJe le veux sans compterLes ruines de nos routesEt savourer à deuxL’instant qui s’éternise. Voici le temps des bilans de l’usureAux feux croisés de nos forges intimesJe veux l’amour absolu jusqu’au boutFace à la verte et dernière beautéMaintenant     .     BRUNO RUIZ     .   Oeuvre Susan Hall  
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jeudi 16 août 2018

LES EAUX SONT CERTAINES

Marche allègre et vive sur les passerelles de l’aubeLe sang dormant s’ébroueL’écriture coule drueVerticaleLa pluie a ravivé les feuillesJ’ai troqué mon pays contre le rire immenseDe chutes de cascades de torrents vers la merJ’ai traversé des fleuves qui n’avaient pas de nomJ’ai reconnu le ciel au tremblement des feuilles Troqué des cimetières contre des chemins d’orJ’ai tenu tête à l’âme elle s’en est souvenueJ’ai marché sans compter sans mesurer mes pasJ’ai senti le pollen de mes aurores vivesJ’ai bougé des écluses dans le sens... [Lire la suite]
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jeudi 23 mai 2013

ALAIN JEGOU

Echec sur toute la ligne pour les poètes visionnaires les aventuriers déjantés les jouisseurs effrénés peu soucieux de s’éterniser une fois la date de péremption du produit perso outrepassée la vie plombée recta le rêve écrabouillé le délire hors-la-loi plus qu’une obsession dans le crâne collectif prendre bien soin de son corps museler toutes ses envies et fantasmes débraillés pour battre tous les records de plate longévité ramer morfler suer se punir pour décrocher le bonheur de vioquir cuisses fermes et ventre plat toutes fuites... [Lire la suite]
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mercredi 22 août 2012

MICHEL ETIEVENT

Je refuse de vivre dans un pays soumis, vassalisé, cassé, conquis Un pays de Disneylands, de luge-lands, de no man's lands, de mort lente Je refuse la haine, l'exclusion, la ségrégation, la soumission, la démission, l'expulsion Je refuse les ruines, les combines, l'intérim, Je refuse l'Europe du fric et de la trique Je refuse de léguer à mon enfant un avenir de décombres De tôles rouillées, de portes fermées entre l'errance, l'espoir d'une vague saison et le petit boulot à trois mois d'espérance de vie Je refuse que mon... [Lire la suite]
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vendredi 17 août 2012

LA FIN D'UNE HISTOIRE...Extrait

  Même si des vents emportent mes rêves à l'autre bout du monde     il y a des vies en moi qui n'ont plus d'importance     je ne sais où étaient leurs soleils et leurs nuits     Pas mal de vie en moi ont été vécu par d'autres     que j'ai connus, de loin     comme des passagers pressés d'un voyage incertain     Souvent absent des lieux où il aurait fallu être     loin des gens avec qui j'aurais pu regarder naître l'aurore... [Lire la suite]
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jeudi 26 avril 2012

LETTRE DE PHILIPPE TORRETON A JEAN FERRAT

Jean, J'aimerais te laisser tranquille, au repos dans cette terre choisie. J'aurais aimé que ta voix chaude ne serve maintenant qu'à faire éclore les jeunes pousses plus tôt au printemps, la preuve, j'étais à Entraigues il n'y a pas si longtemps et je n'ai pas souhaité faire le pèlerinage. Le repos c'est sacré ! Pardon de t'emmerder, mais l'heure est grave, Jean. Je ne sais pas si là où tu es tu ne reçois que le Figaro comme dans les hôtels qui ne connaissent pas le débat d'idées, je ne sais pas si tu vois tout, de là-haut, ou... [Lire la suite]
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