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EMMILA GITANA
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brigitte broc
2 juin 2022

VERSETS D'AFRIQUE

VERSETS D'AFRIQUE
Il y eut ce qui transpire, ce qui prie et succombe. Il y eut ce qui appelle, ce qui affole et incrimine. Pierriers du vent à l’haleine tranchante, dunes en cavale où le regard ricoche. Dans le brasier du jour se fendent les lèvres, s’ébrèchent les paroles....
5 août 2018

BRIGITTE BROC...Extrait

BRIGITTE BROC...Extrait
Ce soir d’été, Epicé jusqu’à la moindre ramure, Dégouline, ivre et lourd, Dans la gorge Des dernières roses. L’allée, solitaire, Caracole entre les cyprès Et va se perdre, De l’autre côté du mur, Là où la mer Invente ses vagues. Aller au cœur de la Vieille...
12 avril 2017

RENCONTRE

RENCONTRE
L'été longe ses haies vives, pique un verger au revers de sa veste. Dans ses cheveux, un pré s'est endormi. Le moineau, tout surpris, y cherche ses petits. Sous l'enclume du ciel jaillissent des rousseurs, arrosant, de leur jus, le dos des chemins. Barbouillés...
22 septembre 2016

VOYAGE FUTILE ?

VOYAGE FUTILE ?
Quelques cailloux à la joue du rêve initient un chemin. Sautillement d'oiseaux entre nos deux visages, palabres des gentianes aux lèvres carminées quand, derrière la haie, le soir couche le vent quand, derrière ton nom, s'élève un chêne vert. Au coeur...
17 avril 2016

BRIGITTE BROC

BRIGITTE BROC
Voyage futile ? Quelques cailloux à la joue du rêve initient un chemin. Sautillement d'oiseaux entre nos deux visages, palabres des gentianes aux lèvres carminées quand, derrière la haie, le soir couche le vent quand, derrière ton nom, s'élève un chêne...
30 octobre 2014

VOYAGE FUTILE ?

VOYAGE FUTILE ?
Quelques cailloux à la joue du rêve initient un chemin. Sautillement d'oiseaux entre nos deux visages, palabres des gentianes aux lèvres carminées quand, derrière la haie, le soir couche le vent quand, derrière ton nom, s'élève un chêne vert. Au coeur...
7 septembre 2014

RENCONTRE

RENCONTRE
L'été longe ses haies vives, pique un verger au revers de sa veste. Dans ses cheveux, un pré s'est endormi. Le moineau, tout surpris, y cherche ses petits. Sous l'enclume du ciel jaillissent des rousseurs, arrosant, de leur jus, le dos des chemins. Barbouillés...
19 mai 2013

NOUS ETIONS TROIS

NOUS ETIONS TROIS
Nous étions trois, sous le porche, à sucer les mots tiédis de la mère. Elle avait interdit au ruisseau d'aller faire peau neuve dans la maison. Pour garder bien au sec -disait-elle- nos rires, les miroirs et le grand cahier vert. Dès que midi sonnait,...
1 mai 2012

REMPLIE D'OISEAUX

REMPLIE D'OISEAUX
Persiennes entr'ouvertes dans la chambre du fleuve. Un bras blanc de femme attire à elle un bol de thé fumant. C'est sa lenteur, non la pluie qui construit le printemps. Tout le bleu serré contre elle, elle ravaude le matin, écrit comme on prie parmi...
5 juin 2011

LA ROBE ROUGE

LA ROBE ROUGE
C'étaient des clartés entre les peupliers. On assemblait une robe rouge, un filet à papillons, un sentier de mûres pour en faire un jeudi. Dans la marge, l'oiseau planait. Affluaient l'horizon, les villages, le foin brillait au fond de nos yeux, des salves...
27 décembre 2010

POUR QUE VIVE LE JOUR

POUR QUE VIVE LE JOUR
A tâtons sur la croupe des fées, une giroflée, en robe de bal, saupoudre son pistil de gouttes de cristal. Tout à côté, dans l'herbe, une libellule, affublée de lumière, imite la lune et son chapeau de lait. Un moineau, qui passe par là, y trempe un biscuit,...
13 août 2010

LA-BAS

LA-BAS
Là-bas, il y avait la houle et sa liturgie d'écume. Jamais foulés, les rivages rêvaient de larmes, d'échappées belles. Les branchies tutoyaient les élytres, le rocher disait la hanche, énigme salée. Là-bas, aux confins de la parole, la bouche pleine des...
1 août 2010

LES LILAS VONT MOURIR

LES LILAS VONT MOURIR
Au fond des yeux masques de carnaval, prunes vertes, manège enchanté. Dans le noisetier une corneille s'est posée. Au rouet d'âge tendre le chanvre s'est rompu, les lilas vont mourir. La robe rouge, écorchée, ne veut plus gambader. Les gestes, pliés,...
13 février 2010

A L'OMBRE DU FIGUIER

A L'OMBRE DU FIGUIER
Toutes ces chambres, ces rives, que le sommeil a quittées pour dépoussiérer la pluie. Comment nous reconnaître dans les méandres de la nuit ? Comment nous rejoindre sous les dépouilles de la soif ? Je serai près des traces, proche du vertige et de l'essor...
21 novembre 2009

GRAND LARGE

Si tu passes par cette page, ce sera pour couvrir le silence de nénuphars et de bambous, ou pour poser ton rire en touches claires sur les reflets, non pour épépiner les mots. Les galets sortiront de leurs tiroirs, le saule quittera son armoire, le ciel...
21 octobre 2009

LOIN DE CETTE TERRE

LOIN DE CETTE TERRE
C'était loin de cette terre.C'était une cime, une épaule. L'orient, virginal,éclaboussait nos cellules,fulgurait dans les pierres. Nous étionsau seuil de la femme,prêts à souleverson rideau d'albâtre. Grouillante de sèves et de blanches orchidées,sa nuque...
5 octobre 2009

LA MAISON D'ETE

LA MAISON D'ETE
Tu me vois passer, sous de mystérieuses fenêtres, le front mouillé d'étoiles. Un beau geste de feu enfle et s'épaissit, et la voix est ardente sur la pierre de nuit. Maîtresse des lointains, de leurs parois de verre, je suis antre ligneuse, ventre bombé...
9 août 2009

JUSQU'AU BOUT DE LA VIE

JUSQU'AU BOUT DE LA VIE
Tu marcherasjusqu'au bout de la page. Entre tes orteilsquelques mots oubliésressurgirontpâles, à peine mouillés. Après avoir franchides oasis, des oseraies,l'herbe et le sablete donnerontle chiffre de l'eau. Calligraphie mouvanteaux lettres caduques,signes...
4 août 2009

ORACLES DES VIEILLES EAUX

ORACLES DES VIEILLES EAUX
Le désir fou d'être là, A remonter sur ta nuque L'épais drap de mer, A lire, à rebours, Ton cadastre d'écume. Le temps est si lent Qui trace sur ton dos Son abécédaire de vent. Le temps est si lent Que poussent sous ses doigts La fleur de l'oranger, Une...
EMMILA GITANA
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