
L’on chante une rivière mal chantée car trop chantéecomme un mantra qui de tout l’affirmerait victorieuse,car ce n’est plus par réflexe qu’il faut nous y pencher :
plutôt rompre la mécanique des automatismes,penser son cours comme notre propre réseau sanguin irriguant les tissus les plus essentiels de notre être ;
autour les sources sont sèches, l’aridité ruisselleen un pays d’illusions comme de réalitéoù le mistral abrite les foulques et l’éphémère ;
l’on chante la rivière aux factionnaires disparusdans un...
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