Un matin bruissant froissé de bruits sourds de voix contenues un matin chagrin s’il n’y avait cette ferveur inavouée récurrente ce chant au loin palpitant. Le nom imprononçable s’est replié avec la nuit comme une carapace vide une cuirasse d’insecte craquant sous nos pas. Le nom s’est pulvérisé sur nos lèvres impatientes. Reste le souffle l’élan qui nous porta. Aller au plus saillant de notre légende aller jusqu’à l’ardeur blessante et chercher chercher ranimer l’éparpillé aller au-delà de la voix aimée dans l’absence marquetée... [Lire la suite]
On n’ose dire les gestes froissés d’insignifiance ou l’arrachement d’un oiseau lourd … On s’enferme on cèle ses orages en un jardin d’absences en un creux froid toujours blessant on se bâtit une carapace un mur à calciner les regards un mur où s’écrase la violence des mots.
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AGNES SCHNELL
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