dimanche 2 décembre 2018

FAUX PAS ENTRE DEUX ÉTOILES

  Merci à André Chenet... . . Il est des gens si malheureux, qu’ils n’ont même pasde corps ; quantitative est leur chevelure,bas, calculé en pouces, le poids de leur intelligence ;haut, leur comportement ;ne me cherche pas, molaire de l’oubli,ils semblent sortir de l’air, additionner mentalement les soupirs,entendre de clairs claquements de fouet dans leur gosier. Ils s’en vont de leur peau, grattant le sarcophage où ils naissentet gravissent leur mort d’heure en heureet tombent, au long de leur alphabet gelé, jusqu’à... [Lire la suite]
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samedi 8 avril 2017

JE VAIS PARLER DE L'ESPERANCE

« Je contemple la douleur de l’affamé et m’aperçois que sa faim est tellement éloignée de ma souffrance que je pourrais bien jeûner jusqu’à en mourir, de ma tombe jaillirait toujours au moins un brin d’herbe. Il en va de même de celui qui aime. Quel sang que le sien, si bien engendré pour le mien qui n’a ni source ni fin ! » Je n’éprouve pas cette douleur en tant que César Vallejo. Je ne souffre pas de moi en tant qu’artiste, en tant qu’homme, ni même en tant que simple être vivant. Je n’éprouve pas cette douleur en tant que... [Lire la suite]
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lundi 11 novembre 2013

FAUX PAS ENTRE DEUX ETOILES

Il est des gens si malheureux, qu'ils n'ont même pas de corps ; quantitative est leur chevelure, bas, calculé en pouces, le poids de leur intelligence ; haut, leur comportement ; ne me cherche pas, molaire de l'oubli, ils semblent sortir de l'air, additionner mentalement les soupirs, entendre de clairs claquements de fouet dans leur gosier. Ils s'en vont de leur peau, grattant le sarcophage où ils naissent et gravissent leur mort d'heure en heure et tombent, au long de leur alphabet gelé, jusqu'à terre. Pitié pour les « tellement »... [Lire la suite]
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dimanche 19 septembre 2010

PALMAS Y GUITARRA

Ahora, entre nosotros, aquí,ven conmigo, trae por la mano a tu cuerpoy cenemos juntos y pasemos un instante la vidaa dos vidas y dando una parte a nuestra muerte.Ahora, ven contigo, hazme el favorde quejarte en mi nombre y a la luz de la noche tenebrosaen que traes a tu alma de la manoy huímos en puntillas de nosotros.Ven a mí, sí, y a ti, sí,con paso par, a vemos a los dos con paso impar,marcar el paso de la despedida.¡Hasta cuando volvamos! ¡Hasta la vuelta!¡Hasta cuando leamos, ignorantes!¡Hasta cuando volvamos, despidámonos!¿Qué... [Lire la suite]
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dimanche 28 juin 2009

LES HERAUTS NOIRS...Extrait

Dios mío, estoy llorando el ser que vivo;me pesa haber tomádote tu pan ;pero este pobre barro pensativono es costra fermentada en tu costado :tú no tienes Marías que se van !! « Mon Dieu, je pleure sur l’être que je vis ;je regrette d’avoir pris ton pain ;mais la pauvre boue pensive que je suisn’est pas croûte fermentée dans ton flanc :toi tu n’as pas de Maries qui s’en vont ! » . CESAR VALLEJO .
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dimanche 28 juin 2009

LES HERAUTS NOIRS....Extrait

Dios mío, si tú hubieras sido hombre,hoy supieras ser Dios ;pero tú, que estuviste siempre bien,no sientes nada de tu creación.Y el hombre sí te sufre : el Dios es él ! « Mon Dieu, si tu avais été un homme,aujourd’hui tu saurais être Dieu ;mais toi, qui as toujours été bien,tu ne sens rien de ta création.En fait l’homme te souffre : le Dieu c’est lui ! » . CESAR  VALLEJO .
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samedi 29 novembre 2008

¡CUÍDATE, ESPAÑA...!

¡Cuídate, España, de tu propia España!¡Cuídate de la hoz sin el martillo,cuídate del martillo sin la hoz!¡Cuídate de la víctima a pesar suyo,del verdugo a pesar suyoy del indiferente a pesar suyo!¡Cuídate del que, antes de que cante el gallo,negárate tres veces,y del que te negó, después, tres veces!¡Cuídate de las calaveras sin las tibias,y de las tibias sin las calaveras!¡Cuídate de los nuevos poderosos!¡Cuídate del que come tus cadáveres,del que devora muertos a tus vivos!¡Cuídate del leal ciento por ciento!¡Cuídate del... [Lire la suite]
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samedi 29 novembre 2008

ABSOLUTA

Color de ropa antigua. Un julio a sombra,y un agosto recién segado. Y unamano de agua que injertó en el pinoresinoso de un tedio malas frutas.Ahora que has anclado, oscura ropa,tornas rociada de un suntuoso olora tiempo, a abreviación... Y he cantadoel proclive festín que se volcó.Mas ¿no puedes, Señor, contra la muerte,contra el límite, contra lo que acaba?¡Ay, la llaga en color de ropa antigua,cómo se entreabre y huele a miel quemada!¡Oh unidad excelsa! ¡Oh lo que es uno por todos!¡Amor contra el espacio y contra el tiempo!Un latido... [Lire la suite]
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