
Sauvaire, que mon grand-père connut, avait mis son peu d’argent dans ce petit carré de terre rouge ; il l’avait enfermé de murettes faites avec les pierres tirées de son champ. Il y avait planté des oliviers, des vignes, des amandiers. Il avait suivi jour après jour, heure par heure, la croissance de ses plantations. Pour la pause de midi, il avait creusé dans l’épaisseur de la muraille, un abri où il se mettait quand il pleuvait. Dedans, il s’était fait un siège avec une pierre plate, et un autre dehors bien ensoleillé, abrité...
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