
La neige qu’on détruit La belle qu’on emporte
Le sang qui bouge encore et le bois qui se tait
Les tours de l’échafaud Le couperet des portes
brûlent sur les tréteaux de la Saint-Jean d’Été
Le soleil de six-heure épouvante la guerre
et fait la terre libre au songe des amants
Nous marchons en traînant des boucliers de verre
dans la ville où la glace a des airs de ciment
Nous inventons des mots pour conjurer les charmes
Malgourou Malgouleur Et nous nous inventons
un langage qui tient...
[Lire la suite]