mardi 5 février 2013

LES HEURES A LA NUIT

À nouveau seul sur cette grève de mon nom, sans que tu saches le référent. Tu es restée là dans le bleu du froid et le noir de ce mont qui a ses demeures, Te retrouvant toi-même dans cet adieu où tu me quittes sans te retourner, Et c’est qu’il me faut me relever le défi des cendres, le lait des morts et l’étoile, Acheter de l’or et le collyre d’un missel, peut-être là me repentir. Mais tous les silences se souviennent, et, lorsque le vent démâte l’origine, Il y a mon amour et l’heure est à minuit encore la... [Lire la suite]
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dimanche 1 juillet 2012

LE CANTIQUE QUI EST A GABRIEL/LE...Extrait

Où que tu sois, un temple s’établit comme livre, cernant vivant tout le nom. Les astres se gouvernent. Sur la scène déserte sans me voir tu me prendras Et t’épousant toi-même, moi-même m’épousant, ne nous sachant le même, ayant À vivre en secret toutes les passes des ondes, je serai cet or qui s’écoule. Vois ses cordes, vivantes lumineuses des blancs retours des idylles lactées Oui, tu les pourras tendre pour la scansion des temps, je tournerai de par La Lyre Sans jamais nous rejoindre, l’enchaînement sacré que... [Lire la suite]
Posté par emmila à 17:56 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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jeudi 28 juin 2012

CHRISTIAN GABRIEL/LE GUEZ RICORD

Il faut avoir connu ce monde pacifique – maintenant à cause des médicaments tranquillisants – des fous. Ces errants d’une impossible vie. Des êtres fixés dans la terreur intérieure, et qui ne parlaient plus. Qui marchaient comptant les pas qui leur restaient à parcourir avant que l’infirmier éteigne les lumières dans l’asile et que les monstres puissent naître sur les murs livides. Et j’imagine que savoir absolument la vérité absolue c’est vivre (possédé) en fou. Le privilège du poète c’est de choisir son au-delà. Les asiles, où l’on... [Lire la suite]
Posté par emmila à 20:39 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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lundi 14 mai 2012

LE CANTIQUE QUI EST A GABRIEL/LE...Extrait

Je n’ai plus connaissance sinon du seul silence qui là-bas m’a reconnu J’aurais vécu en est le nom car je sais les noms de cette nuit qui est l’épair Du ciel ici quand je te parle de guérir comme l’on meurt dans la mort de l’autre Qui était l’étendue, le nom même des choses que l’on n’a pas connues Or vois les salles d’ombre, le gréement disparu, le guet des parélies perdues, Ô maitresse d’armes, je te dirai le cœur et le doute du cœur, d’autres preuves, L’ancienneté du cœur, le miroir sur la table, le vin... [Lire la suite]