
La mer ne sait d’où lui vient toute cette eau
Au large des déserts assoiffés de tant de fleuves
Une aile toute seule ne peut suffire à la mouette
Pour apaiser les brûlures de la vague et du sable
Toutes ces feuilles qui tombent sous la tyrannie
De l’hiver n’empêchent l’oiseau de se poser
Sur les branches libre et indomptable
Son chant nourri des neiges et du soleil
Qu’a-t-elle donc la terre pour gémir ainsi
Sous les décombres la palme percée par le tonnerre
De tant de nuits déchirées par les éclairs
...
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