
Îles du temps, de notre aire de temps,La quaternaire, où nous aurons fait escaleDans l’attente de notre île dernièreHéritiers de havres clés en mainSitôt émergés de la mer maternelleMangeant à la table des aïeux, dans leur faïenceOu leur porcelaine, dormant entre leurs drapsSous les images dont ils avaient meublé leur îleEt ces visages connus inconnus allumaientDes feux de mémoire, creusaient sous la merDes galeries où nous jouions et rêvionsDans l’oubli du naufrage lent de notre île
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CLAIRE MALROUX
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