mardi 10 juillet 2018

LE JOUR A PEINE ECRIT...Extrait

 Cette voix qui vient de nulle part, comment faire, dites-moi, pour ne pas l'entendre, toutes les choses se sont tues, d'abord les grandes, celles qui nousblessaient, puis les petites, et c'est dans le silence de la nuitde l'âme, soudain la voix comme un effroi puis comme une allégresseet puis la mort, simplement      .     CLAUDE ESTEBAN     .
Posté par emmila à 08:00 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , , ,

lundi 11 juin 2018

LA MORT A DISTANCE...Extrait

Elle est sublime, la petitessed'une goutte de roséesaisissez-la quand elle trembleencore sur un pétaleet que le temps s'immobilise et que l'infimevous accorde l'infini.     .     CLAUDE ESTEBAN     .      
Posté par emmila à 18:10 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , , , ,
mardi 28 novembre 2017

MORCEAUX DE CIEL, PRESQUE RIEN...Extrait

Ecarte cette pierrede mon chemin, car ma fatigueest devenue trop vieille, j’ai perdu le sommeilje ne sais où, j’hésiteentre une chose et son contraire, jeje veux l’espaceet quelqu’un me repousse contre un mur,y a-t-il du bruitdans le dehors, du feu, des fruits très lourdssur les arbrestoutest si loin, tout me blesse, et cette pierreque je porte au ventre,arrache-là.     . CLAUDE ESTEBAN   .     Photographie Raoul Ubac      
lundi 27 novembre 2017

MORCEAUX DE CIEL, PRESQUE RIEN...Extrait

Un arbre et puis un arbre et puisle froidje ne veux plus que cet aveugleme guidecomme on est seulquand on marche depuis toujoursun arbre et puispas même un arbre, une distanced’autres, je les aimais,sont loin.   ....    Qu’il réveille les anges, ce cri qui ne cesse pas...   .   CLAUDE ESTEBAN   .  
Posté par emmila à 15:11 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , , , ,
lundi 1 février 2016

LA MORT A DISTANCE

Il me faudra partir, je le sais, avec dans les yeux de la mémoire, les images presque effacées de ceux qui ne sont plus. Déjà leurs gestes, leurs visages, si je n'y prends garde, se brouillent lentement, se confondent. Je prête à l'un le sourire de l'autre, j'oublie la chaleur de ce bras, le parfum de cette chevelure. J'oublie, mais rien ne s'éloigne. Je suis seul, et je suis cerné par les ombres. Je marche, entouré de rumeurs. Ce qui devait se perdre sous la terre, ce qui demeurait pris dans sa minute ultime et son lieu, a regagné le... [Lire la suite]
Posté par emmila à 20:13 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , , , ,
samedi 13 avril 2013

FAYOUM....Extrait

Là où quelqu'un n'a plus d'yeuxquelqu'un pleurelà où la chair ne ressent rienreste la douleurlà où l'espace est sans limitesun cœur s'étouffeest-ce tout, faut-ilqu'on imagine dans l'obscur ce qui transcendel'obscur, c'est moicette chose dont on dit qu'elle n'est qu'une ombrej'ai peurde ne mourir jamais.   .   CLAUDE ESTEBAN http://pierresel.typepad.fr/la-pierre-et-le-sel/   .      
Posté par emmila à 22:06 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , ,

samedi 13 avril 2013

SUR LA DERNIERE LANDE...Extrait

Que tout soit léger, qu'il y ait à peineun peu de ventet qu'il nous emporte comme ces pollensque les arbres perdentque nos âmesse dispersent dans l'espaceet qu'un jour quelqu'un sacheque nous avons vécuen respirant une fleur quelconque.   .   CLAUDE ESTEBAN   .        
Posté par emmila à 21:16 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , ,
dimanche 10 mars 2013

DIEU TRANSPARENT...Extrait

Etoilement parmi les signesde l'espace. Flammeau-delà des feux.Voici que chaque mur vacille et cherche l'ombre informulablepour survivre.Un astre - et le matin s'accroît. Une pensée- et la houle l'emporte vers sa gloire.Le ciel n'a pas failli.Libre le coeur, , légitime soudainl'usure dans l'immense.   .   CLAUDE ESTEBAN   .            
Posté par emmila à 20:56 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , ,
mercredi 15 août 2012

CLAUDE ESTEBAN

  Le soir venu, on se prépare pour un voyage  qui n'aura jamais lieu puisque bien sûr on ne part pas  mais c'est quand même chaque soir un moment  très extraordinaire car avant de tout quitter il faut  mettre en ordre sa maison et chacune de ses pensées  qui prenaient tant de place et n'en garder qu'une  ou deux, les plus légères, pour son bagage.  .   . .   ClAUDE ESTEBAN . . .
Posté par emmila à 16:23 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , ,
jeudi 15 décembre 2011

LE NOM ET LA DEMEURE..Extrait

Cœurs divisés, cœursdévastés. Là où les autresn'ont plus faim, plussoif de vous qu'une demeuresoitqui vous rassemble. cœurs inhabilespour la vie cœurs immobilesdans la mort. Cœurs sans murmure. . . . CLAUDE ESTEBAN . . .
Posté par emmila à 10:23 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , ,